Télévision : deux candidats Maralpins racontent leur participation au nouveau jeu de M6, 99 à battre

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Un nouveau jeu télévisé débarque la semaine prochaine sur M6 : 99 à battre. Un jeu télévisé sur la chaîne M6 à partir du 7 août. Quelques jours avant la première diffusion, Ali et Christian ont accepté de partager leur expérience.

L’un est opticien à Carros, l’autre est thérapeute à La Gaude. Tous deux sont venus chercher autre chose que la simple compétition : une expérience humaine, inattendue. À travers cette émission, 99 à battre dont la diffusion est programmé pour le jeudi 7 août, l’objectif est simple : battre 99 autres candidats dans des épreuves parfois absurdes, parfois touchantes. Un programme dans lequel Ali et Christian ont surtout trouvé du lien, de l’humour et un moment de vie unique. Interview.

Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à 99 à battre ?

Ali : « C’était une pure coïncidence. Une amie m’a incité à postuler. Elle n’a pas eu la chance d’être prise. Elle m’a dit : « Tente ! Avec ta bonne humeur, ça peut être sympa. » Même si je suis parti seul, les expériences elles sont décuplées là-bas. C’était fou.

Christian : Par pure curiosité. Je suis quelqu’un de très curieux et je ne connais le monde de la télévision que du bout de mes yeux. L’opportunité s’est présentée, j’ai foncé. Je ne regrette absolument pas mon choix. Je suis parti dans l’inconnu, c’était une belle aventure !

Avez-vous gardé des contacts avec des candidats ?

A : On ne garde pas les liens avec 100 personnes, c’est impossible. Par contre, j’ai une vingtaine de personnes avec qui on a encore des liens. Je prends régulièrement des nouvelles. Peu importe le temps que j’ai pu passer dans l’émission, les liens sont multipliés par 100 par rapport à la réalité.

C : Non, je n’ai pas gardé de contacts, parce que je suis un petit peu comme ça. Mais sur le moment, cela s’est fait facilement. C’est sûrement dû à l’ambiance, peut-être aussi au côté joueur et découverte. On sait qu’on partage un moment avec des gens qu’on n’aura plus l’occasion de rencontrer.

Que retenez-vous de votre expérience ?

A : Le fait de m’être aussi bien entendu avec les autres ! Professionnellement, je suis assez droit. J’ai ma boîte, je n’accorde pas ma confiance à n’importe qui. C’est ma doctrine. Là, j’ai tout lâché !

C : Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est que les profils des 99 personnes étaient différents. C’était hétéroclite, varié et intelligemment dosé. Je crois que faire des sélections uniquement basées sur la force aurait été sélectif. J’ai vu toutes ces personnes, complètement différentes, voire même avec des handicaps. C’est quelque chose qu’on devrait cultiver. La différence, c’est la richesse, ce n’est pas l’opposition. Une belle leçon sociétale !

Ali, comment avez-vous vécu la cohabitation avec 99 autres candidats ?

A : Je pensais que ça n’allait pas être évident, mais ça n’a pas été le cas. Tout s’est fait dans la joie et la bonne humeur. L’encadrement était splendide, la production était au top et à l’écoute. Ça m’a permis de pouvoir rencontrer des gens que je n’aurais pas forcément croisé ou à qui je n’aurais même pas donné l’heure !

Faut-il plus de chance ou d’adresse pour aller loin dans l’émission ?

A : Les deux ! Tout dépend des épreuves. Certaines d’entre elles nécessitaient de la dextérité, d’autres de la réflexion. Il faut surtout garder la tête froide. Parfois, ce sont les jeux les plus simples qui peuvent causer le plus de soucis. Je n’aurais jamais cru galérer autant !

Christian, est-ce qu’il y a un jeu en particulier qui vous a marqué ? Sur la bande-annonce notamment, on peut voir des candidats jouer au lancer d’avion en papier…

C : Ah, vous l’avez remarqué, vous aussi ?  Écoutez, puisque vous avez évoqué ça… Vous voyez, vous me faites déjà sourire ! Ce serait facile de dire que c’était un retour en enfance, c’est un peu facile. J’y ai plutôt vu une agréable caricature de moi-même. Ça m’a fait beaucoup marrer.

Vous sentiez-vous stigmatisé à cause de votre âge ?

C : Je ne me suis pas senti jugé, ni par l’âge, ni par mes qualités, mes compétences, ou quoi que ce soit. J’ai vu d’autres personnes qui auraient pu être stigmatisées, séparées, jugées. Il n’en a rien été. C’est comme ça que j’aimerais voir la vie. Ce qui le fait bon ou pas bon, c’est vous. Je pense que toute personne, dans n’importe quelle situation, si elle décide de passer un bon moment, elle passera un bon moment. Il faut prendre du plaisir, c’est le plus important. »



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