Mercredi 12 octobre, le film de Michel Hazanavicius intitulé » The Artist « , entre en scène sur les grands écrans : pari en noir et blanc avec un Jean Dujardin et une Bérénice Béjo sans le son.
« C’est confortable de ne pas utiliser le son de sa voix pendant un film », apprécie Jean Dujardin. Il est vrai que lorsque la voix « se réveille » de ces images animées sans couleurs, le spectateur est légèrement interloqué et se questionne. La voix lui rappelle, alors, que ce n’était qu’un film tourné à Hollywood …
Par la magie du muet que le réalisateur a su mettre en lumière, le spectateur est « plongé » dans une histoire de silence où les émotions sont multipliées par deux. Absorbé, il est transporté dans ce cinéma des années 30 à Hollywood où il rencontre un George Valentin, une vedette du cinéma muet au firmament, traqué par les aimables paparazzi de l’époque. Hélas, l’arrivée du parlant ne va pas tarder à l’envoyer aux oubliettes de l’histoire tandis que se lève l’étoile de Peppy Miller, jeune figurante qu’il couvait autrefois d’un oeil paternel.
Le muet … « Un cinéma où tout passe par l’image, par l’organisation des signes que vous envoyez au spectateur. Et puis c’est un cinéma très émotionnel, sensoriel, le fait de ne pas passer par le texte vous ramène à une manière de raconter très essentielle, qui ne fonctionne que sur les sensations que vous créez. C’est passionnant à travailler » , s’exprime Michel Hazanavicius.
Au XXIème siècle, à l’heure où le 3D crève l’écran, The Artist vous invite à découvrir ou à retrouver la genèse du cinéma où le charme et les émotions pétillent dans toute sa splendeur. La beauté du cinéma, d’un film original en 2011 qu’on pourrait croire extrait d’une pellicule des années 30 …
A voir !
Voici la bande-annonce : https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19218564&cfilm=183070.html