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5 mai 2024

« On va s’aimer » à Nice et en salle

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Adapté d’un film espagnol, El Otro Lado de la Cama, « On va s’aimer » réalisé par Ivan Calbérac, auteur de Irène, sort en salle, le 14 juin. A un peu plus d’un mois de sa sortie, le film est présenté en avant-première dans de nombreuses villes de France. L’équipe du film était présente à Nice, le mardi 2 mai : l’occasion de découvrir une comédie agréable.


people_affiche.jpg L’histoire du film se résume aisément : Laurent (Julien Boisselier) forme avec Camille (Mélanie Doutey) un très joli jeune couple. Mais Laurent va avoir un coup de foudre pour Elodie (Alexandra Lamy), la concubine de son meilleur ami, François (Gilles Lellouche). Il cède à la tentation et va mentir à tout le monde.

Laurent est un homme qui ne sait pas dire non, qui ne sait pas choisir. Il ne maîtrise pas sa vie. Il s’en trouve attachant malgré sa trahison. Difficile de lui en vouloir : on l’accompagne dans ses péripéties sentimentales en espérant l’aider.

Camille croit en l’amour parfait, un peu candide, elle est incapable de soupçonner la tromperie de son compagnon.
Elodie, avocate, décide, entreprend. Elle a décidé de vivre une aventure avec Laurent qui possède ce qui manque chez François. François est un homme qui, au premier abord, paraît macho et fort par son physique mais qui est le plus sensible des personnages.

Ivan Calbérac arrive par la comédie, la justesse des comédiens et des répliques à faire accepter la situation : « Je n’avais pas envie de dire : tromper c’est ignoble ou au contraire, trompez-vous les uns les autres. On peut facilement tomber dans l’un ou l’autre de ses principes. Dans le film, je voulais montrer que ça arrivait parfois. Ensuite, de dire pourquoi et de prouver qu’il y avait une victime mais pas de bourreau. Le choix de pardonner ou pas venait après.»
Huit chansons interprétées par les acteurs représentent l’originalité de « On va s’aimer ». Elles apportent une touche de fraîcheur supplémentaire. Ivan Calbérac apporte des précisions : « Les huit chansons prolongent ce qui se passe. Les chansons sont très connues et elles semblent avoir été écrites pour cette histoire. J’en ai rejetée certaines pour une phrase qui ne collait pas au film. C’est une manière pour les personnages de s’exprimer autrement, pour qu’on rentre dans leurs pensées comme s’ils pensaient tout haut. »

Gilles Lellouche
Gilles Lellouche
Mais cela ne fut pas simple pour les acteurs qui n’avaient jamais chanté auparavant. Gilles Lellouche l’explique : « c’est bizarre de devoir chanter. Se voir sur un balcon au milieu des jonquilles en chantant du Herbert Léonard, je dois avouer que j’appréhendais. J’avais un peu peur de me voir chanter. Mais ça passe avec le traitement très premier degré qu’en a fait Ivan Calbérac. On est dans la comédie. » Mélanie Doutey raconte l’enregistrement des chansons : « C’est impressionnant d’enregistrer les chansons en studio. Aucun de nous n’était chanteur. On avait l’impression d’être des supers rocks stars mais quand on se retrouve avec l’arrangeur d’Alain Souchon, avec le casque sur les oreilles et qu’on nous fait signe de chanter, on se dit : « on va être ridicule ». L’équipe nous a bien aidés et on s’en est sorti. »
Mélanie Doutey
Mélanie Doutey

« On va s’aimer » est une comédie sentimentale un peu à l’anglaise, même si elle est adaptée d’un film espagnol. Elle ressemble à une pièce de théâtre avec des quiproquos, des non-dits et des scènes très comiques. On se souvient alors qu’Ivan Calbérac est issu du théâtre. L’histoire est très moderne et on s’identifie aux personnages principaux. C’est la principale réussite de ce film. Subtilement, il pose la question : est-ce que finalement l’infidélité ne rend pas l’amour plus fort ?

Propos en plus :

Ivan Calbérac : « La comédie, c’est un point de vue. C’est le cinéma que j’ai envie de faire actuellement ». Il est imprégné par l’humour et il l’explique dans sa vie de tous les jours : « hier, un copain me racontait une histoire et je ne pouvais pas m’empêcher de voir le côté comique du sujet et son potentiel comique. La séduction vient de deux énergies opposées qui sont exprimées simultanément. Un homme viril qui devient très fragile, c’est très touchant tout comme une femme fluette qui fait preuve, d’un coup, d’une grande force de caractère. »

Gilles Lellouche :« Le fait de devoir chanter nous paralysait tellement et quand on s’est rencontré, on savait qu’on allait traverser un grand moment de solitude. Alors, tant qu’à faire, autant le passer ensemble. D’entrée, on s’est tous les quatre soudé. On a passé deux mois et demi de tournage fantastiques .»

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