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Nice
4 mai 2024

Ecole ? Ecoles ? de Nice : l’exposition(s) de 2017

Y a-t-il, au sens d’un courant artistique, une école de Nice, ou devons-nous plutôt évoquer les écoles de Nice ? Ce sont quatre lieux : musée Masséna, MAMAC, le 109 et la galerie des Ponchettes où la question est posée au public.

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Nice est-elle une école de l’art ou l’art a-t-il et de tout temps animé un courant artistique et une école à Nice ? Poser la question, c’est un peu y répondre.

Nous allons donc arpenter ces quatre lieux et tenter de cerner la question, car en art, comme en philosophie, on ne peut jamais répondre catégoriquement à une question. Question amenant inévitablement une autre question et donc, ouvrant à l’infini le débat sur une ou plusieurs écoles de Nice, tant les artistes y ayant collaboré sont divers dans leur discipline et expression, construction et déconstruction artistique.

Nous commencerons notre visite par la villa Masséna, belle bâtisse abritée à l’ombre de son jardin. Ce premier volet est une magnifique introduction à l’évocation, des trente années (1947-1977) de l’école de Nice.

On remonte l’histoire et l’on peut, à travers le temps, découvrir le caractère constamment innovant de Nice dans l’histoire et de sa place déterminante dans les faits, découvertes et évènements historiques. L’histoire, ses drames, ses déchirements et ses révolutions dont l’invention du tourisme à la fin du XIX ° siècle, sont pour le visiteur une passionnante remontée dans le temps.

Maintenant que le visiteur est bien mis en condition, il peut aborder le deuxième volet de cette exposition et se rendre dans ce temple de l’art moderne qu’est le Mamac. C’est en 1947 que trois hommes font un serment….Mais faut se rendre dans ce musée pour découvrir en même temps ce serment et le travail de ces artistes : Yves Klein s’appropriant le bleu du ciel ; Claude Pascal s’emparant de l’air et le troisième, Arman se saisissant des objets pour les modifier et leur donner une autre destination.

Le visiteur ayant découvert l’univers de ces artistes créateurs et destructeurs se rendra ensuite à la galerie des Ponchettes où Noël Dolla exprime avec brio le support/surface. Des murs peints de plusieurs couleurs, des bandeaux posés comme pour tracer le chemin à suivre, les pas d’une ballerine ? Pourquoi pas, tant son travail est éthéré et aérien. C’est un peu de repris pour le visiteur.

Puis on terminera par le quatrième volet au 109. Là c’est un voyage à travers le support/surface et la définition de la peinture et des tableaux où artistes, plasticiens, architectes présentent leurs travaux. Le fil conducteur de cet ultime chapitre de l’exposition : NICE 2017, ÉCOLE DE NICE, serait l’idéalisation de la surface et de son utilisation dans l’espace. La peinture est la peinture !

Nous avons terminé notre visite, maintenant, peut-être pourrons-nous répondre à la question : y a-t-il une école de Nice ? Nous ne sommes pas certains de l’utilité d’y répondre, fêtons ce 70 ° anniversaire de ce que nous nommerons simplement l’école de Nice.

Thierry Jan

Auteur/autrice

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