Lucas Mikado (co-fondateur d’ARYA) : « le trading, c’est un super levier »

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Démocratiser le trading à Nice : telle est la mission de Lucas Mikado, co-fondateur d’ARYA. L’entreprise, présente dans le giron du groupe Greenbull, se base sur une solution d’automatisation du trading.

Une idée qui a fleuri à Nice, il y a dix ans. Retour en 2015. Au siège social de Greenbull qui se situe à Nice, on souhaite révolutionner le trading. En 2019, ARYA Trading est présentée et déployée au grand public. Aujourd’hui, la fierté du co-fondateur d’ARYA réside dans le fait que son entreprise soit encore et toujours dans une situation pérenne, dans un environnement où tout peut basculer en une fraction de seconde. Lucas Mikado, entrepreneur ambitieux, décrypte sa méthode.

Comment est née l’idée de créer une solution d’automatisation du trading ?

« Le créateur de cette solution, c’est Guillaume Monges, le PDG de Greenbull Group. Elle est donc née à Nice. À la base, ARYA a été créée pour Guillaume car il s’intéressait au trading. Il trouvait que c’était un levier formidable. Mais Guillaume n’est pas plus fort que tout le monde. Avec tous les biais psychologiques qu’on peut avoir en trading, il s’est rendu compte que ça allait être compliqué. Il s’est mis en tête de créer une solution pour lui et pour le groupe Greenbull. L’idée principale était d’avoir un logiciel qui se pilote et agit à leur place sur les marchés financiers. 

Quel public est visé ? Les débutants, les expérimentés ou les institutionnels ? 

On ne vise pas forcément les débutants, à proprement parler. C’est une solution qui va parfaitement s’intégrer après chez des personnes qui ont connu un premier échec en trading et ont besoin d’une solution qui va trader à leur place. Sur les marchés financiers, il y a 90% des gens qui perdent de l’argent en trading. Ce sont les chiffres de l’AMF (NDLR : Autorité des Marchés Financiers).

Combien de clients comptez-vous au sein de votre entreprise à l’heure actuelle ? Quels sont leurs profils ?

Aujourd’hui, on a 1 200 personnes dans l’écosystème. Parmi eux, beaucoup d’hommes, même si on a de plus en plus de femmes, notamment des mères de famille. Neuf personnes sur dix sont des salariés. Ils ont généralement entre 30 et 55 ans et ont déjà eu un premier contact avec les marchés financiers.

Comment accompagnez-vous vos clients ?

Il y a deux parties. D’abord, le software : prendre en main le logiciel, le paramétrer, voir comment il fonctionne. C’est un petit peu technique. Après, nous aidons à comprendre et à lire les marchés financiers. On va combiner les deux. Une bonne lecture des marchés financiers et la maîtrise du logiciel sont nécessaires. Ainsi, ARYA agira à notre place sur les marchés.

Comment garantir la sécurité des données et des comptes clients, sachant que le trading est un environnement sensible ?

Les comptes clients sont hébergés chez des brokers. Donc les brokers, ce sont comme des banques qui vont donner accès aux marchés financiers. Et donc en fait, ARYA vient se « plugger » sur ces brokers-là. Celui qui a les données financières des clients, finalement, c’est le compte broker. On utilise la plateforme MT4, qui est la plus connue et la plus utilisée dans le monde du trading. ARYA ne récupère pas les données, elle vient juste manager les positions.

Concrètement, où se trouve la valeur ajoutée pour les utilisateurs ?

Elle se trouve vraiment dans le ratio temps-argent-emmerdement (sic). Le trading, c’est un super levier. Le problème, c’est qu’en voulant trop en faire, les gens se créent souvent un second métier. Psychologiquement, c’est très compliqué à tenir. ARYA est une interface entre le trader et le marché. Donc, on va exécuter automatiquement toutes les consignes de l’utilisateur qu’on aura programmées en amont. Le gain de temps est démentiel. Il est possible d’aller extraire des revenus des marchés financiers sans être scotché devant les écrans. Il y a très peu de manipulation à faire en amont. En somme : pas besoin de regarder les fluctuations de prix et un vrai lâcher-prise !

Avez-vous des projets en cours de développement ?

Nous travaillons sur une solution IA. Nous voulons l’intégrer dans la réflexion de prise de position et d’aide au trading. Nous voulons combiner le meilleur de l’humain et la technologie. Le prochain volet, c’est ARYA IA qui a déjà été annoncée. Elle est en cours de développement. Nous devrions la lancer en novembre. Nous aimerions aussi nous développer à l’international, puisque ce qu’on apprend à la communauté francophone est évidemment duplicable dans le reste du monde. Nous tentons d’abord de capter une communauté francophone. Ensuite, nous pourrions dupliquer le programme d’accompagnement. Ça a déjà été fait en anglais.« 

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