La salle New-York du centre des affaires de l’aéroport de Nice était bien remplie. De nombreux intervenants ont pris la parole, à commencer par le Député-Maire de Nice, Christian Estrosi. «Tout d’abord, je salue les signataires de cette charte,» explique-t-il. «J’ai souhaité que pendant les 100 premiers jours de mon mandat, nous concrétisions des engagements, dont celui du respect d’autrui.»
Cette conférence sur la signature d’une charte contre la discrimination s’est déroulée en plusieurs étapes. La table ronde par laquelle ses membres ont abordé le thème sur les modalités d’accompagnement des entreprises en matière de diversité.
Tout au long de cette table ronde, les chefs d’entreprises et le sous préfet des Alpes Maritimes , fait part de leur exigences pour lutter contre la discrimination à l’embauche. «Sensibiliser et former les dirigeants et collaborateurs dans le recrutement, la formation et la gestion des carrières aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité.» Un des six engagement de cette table ronde.
«Valoriser le message sur la lutte contre toutes les discriminations possibles semble nécessaire à ce jour,» insiste Christian Estrosi. «Je souhaite que nous tournions une page de notre histoire. Que la ville se tourne vers une politique d’équité, d’égalité des chances. Nous ne pouvons plus accepter qu’un nom ou une photo dans un CV, ne puisse plus être toléré à cause d’un nom de famille, ou de couleur de peau.»
Claude Bébear, président de l’IMS, explique que la France est très en retard en matière de diversité dans le travail. «Il y a de gros progrès à faire du côté de l’éducation nationale. 150000 étudiants sans projets d’avenirs. Il y a plus de 2 millions de chômeurs. C’est pour cela que les patrons ont un rôle primordial. Signer la charte est donc un engagement moral. C’est leur honneur qui est en jeu.»
