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27 avril 2024

Manifestation pour la paix : l’arrêté préfectoral une nouvelle fois suspendu

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Suite à une énième opposition du préfet, les organisateurs ont décidé de déposer un recours auprès du tribunal administratif, et ils ont eu gain de cause. 

« Une manifestation pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens », tel est l’objet de la mobilisation qui prend de plus en plus de place au fil des semaines dans la commune de Nice, et bien au-delà. Systématiquement refusé par le Préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, c’est un véritable bras de fer que se livrent les différentes parties. Le préfet justifie notamment ces interdictions par un contexte géopolitique tendu, des menaces de troubles à l’ordre public, une crainte de la communauté juive et une augmentation importante des actes à caractère antisémites. 

Salim Hasnaoui, présent à plusieurs reprises lors des réunions pour la paix, ne comprends pas de telles mesures : « C’est un message envoyé qui a pour but d’empêcher les manifestations pour un cessez-le-feu à Gaza, dénonçant les bombardements aveugles et les violations du droit international d’Israël envers le peuple palestinien. Affligé comme nous tous par les massacres du Hamas, il me semble, cependant, qu’aucun message n’a été envoyé par les élus afin d’appeler à la paix dans cette région du monde. » Walid, comme on le surnomme, regrette à l’instar de Julien Picot « qu’il n’y ait pas de rassemblement en commun, comprenant toutes les composantes de la ville dans l’optique de faire valoir la concorde générale. » 

Des tensions inutiles ?

À 15 heures, place Garibaldi ce samedi après-midi, ils étaient plus de 1 000 : femmes, hommes, seniors et jeunes sont venus donner de la voix. Il faut dire que la colère ne s’estompe pas, et ce n’est sans doute pas les récentes décisions préfectorales qui vont concilier les choses. Pour l’heure, le collectif derrière les mobilisations ne semble pas céder face aux arrêtés successivement réduits à la prohibition, loin d’être justifié aux yeux de la justice : « Le préfet des Alpes-Maritimes, en interdisant la manifestation en litige, a porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés d’expression et de réunion », commente de son côté le juge des référés. 

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