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20 avril 2024

Les Contes Africains d’Hassane Kassi Kouyaté ouvrent le Festival

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kouyate.jpg La nuit tombe sur l’arrière pays niçois. L’estrade est montée dan les jardins du foyer rural de Levens, tournant le dos aux montagnes. De temps à autre, la cloche du village égrène les heures, rappelant aux spectateurs que s’ils sont partis pour l’Afrique, ce n’est que le temps d’un conte. Hassane Kassi Kouyaté et ses griots ouvrent le 17éme Festival du Conte des Alpes-Maritimes. En costumes traditionnels du Burkina Faso, ils racontent et chantent « L’épopée Bambara de Ségou ». Un conte ponctués de proverbes ancestraux. L’histoire d’une ville au bord du fleuve. Avec les étoiles, les crapauds et les papillons de nuits, on s’y croirait.

Jihad Darwiche, ancien journaliste, conteur et directeur artistique du Festival, raconte : « C’est difficile de choisir les conteurs. Toute l’année notre équipe les écoute. Sur 20/30 coups de cœurs il ne faut finalement en garder que 6 ou 7. Hassane Kassi Kouyaté est un des coups de cœur de notre équipe, il est déjà venu à ce festival. Cette année, il a voulu conter avec ses griots : « seul on va vite, mais ensemble on va loin ».» Le conteur et ses musiciens se démènent sur la scène, faisant surgir de l’ombre des marabouts, provoquant les rires de l’assistance, glissant une recette de viande au miel. « L’esprit du conte c’est la convivialité », rappelle Antoine Véran, maire de Levens.

« Sans l’écoute, le conteur n’est rien. Merci pour vos oreilles »

C’est une Soirée Estivale. C’est-à-dire, l’un des 600 événements gratuits soutenus par le Conseil Général des Alpes-Maritimes. « Nous nous devons d’apporter un spectacle culturel de qualité dans les villages du moyen et haut pays niçois », explique Jean Buathier, président de la médiathèque départementale. Egalement présent au spectacle d’ouverture du festival, le docteur Alain Frère, vice-président du Conseil Général et maire de Tourette-Levens : « Il est intéressant, pour la francophonie, de voir que ces conteurs d’origines et de nationalités différentes, liés par cette envie de partager des histoires de diverses cultures, le font tous en français. »

Fin du voyage, fin du rêve. Les spectateurs se lèvent pour applaudir et sont alors spontanément invités à danser. Voila une première soirée de conte réussie.

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