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26 avril 2024

Lauriano Azinheirinha et Xavier Garcia en face à face virtuel à Nice avant le second tour de la cantonale partielle du 6e canton

Vincent Marty
Vincent Martyhttps://www.nicepremium.fr
Ancien rédacteur en chef du site d'information Nice Premium. Chef de projet web et social. Intervenant à l'IPAG Business School.

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jpg_canton-6-4.jpg Nice Premium : Comment abordez-vous les dernières heures de la campagne de ce second tour ?

Lauriano Azinheirinha : Comme les premières heures de mon début de campage : continuer à être présent sur le terrain, écouter, dialoger avec les habitants pour mieux cerner les difficultés qu’ils vivent au quotidien et leur apporter des réponses concrètes. Je ressens chez les habitants du 6ème canton un immense besoin de proximité et d’efficacité.

Xavier Garcia : Avec un peu de fatigue, au bout de 2 mois et demi de campagne, mais beaucoup de détermination et de sérénité. Je ne suis pas le favori de ce second tour, mais je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour renverser les pronostics. Avec ma suppléante Anne-Julie Clary, qui abat un travail extraordinaire à mes côtés, nous essayons d’aller chercher un par un les abstentionnistes au porte à porte pour les convaincre que la mainmise d’un clan sur cette ville n’est pas une fatalité et que leur vote peut tout changer.

NP : Quelles ont été les réactions sur le terrain après le premier tour ?

Lauriano Azinheirinha : Très chaleureuses et pleines d’espoir pour la suite. Plus de 40% d’entre eux m’ont accordé leur confiance dès le 1er tour et je veux les en remercier. Cette confiance m’honore et je ferai tout pour en être digne. Ma plus grande fierté est d’avoir été en tête dans les 19 bureaux de vote : de Pasteur à la Libération en passant par Cimiez, aucun quartier du canton ne mérite d’être délaissé par rappport à un autre. C’est un engagement très fort de ma campagne.

Xavier Garcia : Très touchantes. Depuis lundi matin, j’ai eu énormément d’encouragements, des petits mots de soutien, des coups de klaxon… Il y a aussi les enfants du jardin Lippmann qui crient « Allez Xavier ! » à chaque fois que je passe. Et puis à l’inverse il y a tous ceux qui ont oublié d’aller voter ou qui ne sont pas au courant parce qu’ils reviennent de vacances ou qu’ils ont été trop occupés par la rentrée. Il y a aussi les déçus de la politique municipale qui veulent faire passer un message par l’abstention. J’essaie de leur expliquer qu’il y a une alternative dans cette ville et dans ce canton, et que rien ne changera s’ils ne votent pas.

NP : Peu de consignes de votes ont été donnés par les candidats sortants du premier tour, qu’en pensez-vous ?

Lauriano Azinheirinha : A ceux qui auraient fait un autre choix, ou qui se seraient abstenus, je veux réaffirmer ma volonté de rassemblement, au delà de tout clivage politicien et dans le seul intérêt des niçoises et des niçois. Mon adversaire s’épuise dans la critique systématique et maintenant pour combler sont retard de 25% , il tente avec beaucoup de peine à vouloir réunir les appareils d’une gauche totalement éclatée et qui a perdu toute sa crédibilité. Les verts ne s’y sont pas trompés, ils appellent à voter pour le meilleur! Nice se construit ensemble : l’heure est au rassemblement, dimanche 13 septembre le temps sera celui de l’action et de l’efficacité.

Xavier Garcia : Que la colère est toujours mauvaise conseillère.

NP : Quelles seront vos premières actions si vous êtes élu dimanche ?

Lauriano Azinheirinha : Ne jamais trahir mes électeurs. Je me suis engagé à être à leur côté dès la semaine prochaine pour non seulement poursuivre ce dialogue mais surtout pour continuer à régler les doléances dont ils m’ont fait part. Fidèle à mes engagements, je tiendrai ma 1ère permanence dans un quartier du canton dès mercredi 16. Et ce sera ainsi tous les mercredis qui suviront. Je tiens beaucoup à ce que l’on puisse me rencontrer, sur place, sans rendez-vous. Vous savez la politique, c’est pas compliqué, il faut travailler! C’est ce qu’attendent nos concitoyens.

Xavier Garcia : La même chose que si je suis battu. J’irai voir les habitants du 6ème canton pour leur redire que je serai à leurs côtés pour les cinq années à venir pour défendre les dossiers importants pour ce canton : la lutte contre le bruit, l’ouverture de postes de police de proximité, la création de terrains de sport, le stationnement au tarif résident, la création de crèches et l’aide aux personnes âgées

NP : Que ferez-vous dans la journée de dimanche ?

Lauriano Azinheirinha : Le tour des breaux de vote pour saluer ces bénévoles (quelque soit leur appartenance politique) qui ont accepté de consacrer 2 dimanches consécutifs à un acte citoyen. J’ai beaucoup de respect pour eux et je veux leur témoigner de ma gratitude.

Xavier Garcia : Je passerai le début de la matinée avec ma femme, Ana, et ma fille, Margot. Je ne les ai pas beaucoup vues ces dernières semaines et c’est ce qui est le plus difficile à vivre dans cette campagne. Ensuite vers 10h30, je commencerai la tournée des bureaux de vote avec Anne-Julie et Patrick Allemand pour connaitre les taux de participation et saluer les assesseurs, en particulier nos militants qui ont accepté de tenir un bureau de vote toute la journée.

NP : Enfin, que diriez-vous à votre adversaire à quelques heures du scrutin ?

Lauriano Azinheirinha : Qu’il a fait une belle campagne. Nous n’avons pas les mêmes convictions mais nous nous sommes respectés. Je n’aime pas la politique de bas étage. Mais si son projet se résume à une critique systématique de l’action de l’équipe municicpale ou à la reprise des projets qui sont déjà engagés (stationnement résident, revêtement anti-bruit, plan petite-enfance, carte sénior,…), qu’il ne s’étonne pas que les habitants du 6ème canton ont préféré le choix de l’action et de l’efficacité. Membre de la majorité municipale de Christian ESTROSI et demain de la majorité départementale presidée par Eric CIOTTI les niçoises et les niçois ont compris que j’étais le mieux à même de faire avancer les projets de ce canton

Xavier Garcia : Justement qu’il est un adversaire, pas un ennemi. Je ne partage pas la vision qu’il défend pour le 6ème canton, mais je respecte Lauriano Azinheirinha. Cette campagne a été propre, chacun a défendu ses idées sans dénigrer l’autre et c’est bien ainsi. Je regrette simplement que des poses de première pierre un peu factices comme celle de la passerelle du Paillon aient été organisées à la hâte avant le 1er tour, mais j’ai la faiblesse de penser que les gens ne sont pas dupes.

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