La ministre Aurore Bergé en déplacement à Nice

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Ce lundi 7 juillet 2025, la ministre Aurore Bergé se rendra à Nice à l’occasion de l’Université d’Été du Judaïsme Français. Une visite à forte portée symbolique, dans un contexte marqué par la recrudescence des actes antisémites depuis octobre 2023.

À l’invitation du président du Consistoire de France, Élie Korchia, la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations se rendra ce lundi soir dans les Alpes-Maritimes. Elle participera à la seconde édition de l’Université d’Été du Judaïsme Français à Nice.

La venue d’Aurore Bergé s’inscrit dans une actualité toujours tendue. Depuis les attentats du 7 octobre 2023 commis en Israël par le Hamas, les actes antisémites ont connu une hausse importante en France. Cette montée des violences ciblées inquiète les institutions comme les citoyens. En réponse, la ministre entend réaffirmer la position de l’État : « face à l’antisémitisme, il ne peut y avoir ni compromis, ni ambiguïté. »

Cette visite est aussi un prolongement des Assises de lutte contre l’antisémitisme qu’elle avait relancées en février dernier, et de l’adoption récente d’un texte législatif renforçant la lutte contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur.

Un combat de tous les instants

Dans ses interventions précédentes, Aurore Bergé avait déjà pointé la transformation de la haine, sa diffusion sur les réseaux, dans la rue, ou encore dans les établissements scolaires. « L’antisémitisme est toujours là ; il se renouvelle, il s’adapte, il mute », déclarait-elle lors d’un discours en janvier dernier.

Mais ce combat ne s’arrête pas là. Pour la ministre, il s’agit aussi de lier cette lutte à un engagement plus large contre toutes les formes de discriminations : sexisme, racisme, homophobie. « Ces violences ne concernent pas uniquement nos familles. […] Elles concernent nos écoles, nos universités, nos entreprises, tous les milieux et tous les secteurs », affirmait-elle encore.

La République, selon elle, doit rester ferme sur ses principes : laïcité, autorité et progrès. Elle défend également un féminisme assumé, affirmant que « l’émancipation économique des femmes est une condition essentielle de leur autonomie. »

Cette parole politique, Aurore Bergé veut la porter sur le terrain, au plus près des territoires. Sa venue à Nice, dans un cadre de dialogue et de formation, veut aussi traduire une volonté : celle d’unir les forces vives du pays pour faire front commun.

Pour la ministre, « la République est une œuvre collective » et chacun doit y jouer un rôle, qu’il soit élu, enseignant, citoyen ou membre d’une association. Dans cette perspective, elle appelait à une vigilance partagée : « Soyons tous des voisins vigilants pour en finir avec les violences faites aux femmes et aux enfants. »

La soirée niçoise d’Aurore Bergé s’inscrira dans cette logique de présence active, de soutien assumé et de mobilisation républicaine.

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