
Jacques Peyrat a coupé le traditionnel ruban, a dévoilé la plaque commémorative et a prononcé un discours à la tribune devant une foule importante et en présence de la famille et des proches de Jacques Médecin. « Je me suis battu pour que Jacques Médecin ait des obsèques dignes. Je me bats pour sa mémoire comme tous ses prédécesseurs » justifie Jacques Peyrat. Il a énuméré tous les sites de Nice portant le nom d’anciens maires ou consuls sur près d’un millénaire d’Histoire. Dans la même logique, il a listé tous ce que Jacques Médecin avait bâti à Nice pendant 25 ans : Le Marché d’Intérêt National, la Voie Mathis, Acropolis, le Théâtre, le Mamac, le Parc des Sports Charles Ehrmann, le Palais des Sports Jean Bouin, le Théâtre Francis Gag, la Promenade du Paillon… « Et vous auriez voulu qu’on oublie l’homme qui a fait ça pour Nice ? » insiste-t-il. Il se présente comme un successeur dans la continuité de Jacques Médecin : « Après lui, j’ai tenté de continuer l’œuvre de Jean et Jacques Médecin et je la poursuivrais tant que mes forces me le permettront. »

Ce dernier n’a pas oublié ceux qui ont lutté pour que ce lieu ne soit pas baptisé Jacques Médecin : « Les absents sont des myopes. Souvent, je déplore que les hommes soient myopes et ne voient que ce qui est proche dans l’espace et le temps. Jacques Médecin c’est 25 ans de travail pour Nice. Ceux qui ne sont pas là ne voient que la fin et pas l’ensemble. Les myopes se sont réunis dans une conjuration et sont allés devant la justice. » 


