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24 avril 2024

Des bornes éthylotests dans les bars des Alpes-Maritimes

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ethylotest.jpg Glissez 20 centimes dans la machine, soufflez dans la paille, et vous saurez si vous avez le droit de repasser au comptoir prendre un dernier verre. Il ne s’agit pas d’une nouvelle génération de jeux ou machines à sous, mais bien d’un éthylotest électronique. L’Union Patronale des Cafetiers, Restaurateurs et des Métiers de la Nuit des Alpes-Maritimes veut lancer, cet été, un test grandeur nature de ces Alcobornes. Installés dans les bars et restaurants, elles permettront aux consommateurs de surveiller leur taux d’alcoolémie avant de reprendre le volant. Simple, pratique et peu contraignant.

Les avantages de l’Alcoborne ne concernent pas seulement les consommateurs. « Ce sera un outil efficace pour prouver l’état d’ivresse d’un client. Théoriquement les restaurateurs ne doivent pas servir une personne ayant plus de 0.25 grammes d’alcool dans le sang. Mais jusque là on ne disposait pas de moyen pour mesurer le taux d’un client et refuser de le servir. Grâce à cette borne les restaurateurs seront un peu déresponsabilisés », explique Hubert Boivin, président de l’Union Patronale. Pour se procurer une Alcoborne personnelle, les restaurateurs devront investir 2500 euros.

La première borne pilote, labellisée par l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie, a été inaugurée, il y a un mois, sur le port de Nice. Hubert Boivin explique : « Le fabricant me l’a prêtée pour que je la montre aux restaurateurs. La borne est en ce moment dans notre syndicat et je la présente à tous les professionnels. » Grâce à une subvention du Conseil Général, l’Union Patronale va bientôt recevoir 6 bornes éthylotests électroniques. Elles seront réparties sur toute la Côte, de Cannes à Menton. Les Alcobornes pilotes changeront d’établissements tous les trois mois. Le syndicat les déplacera chez ses adhérents, touchant ainsi 50% des établissements de la Côte d’Azur. L’argent récolté servira à l’achat d’une septième borne pilote.

L’alcool est le premier facteur d’accidents de la route, et le phénomène ne touche pas seulement les jeunes. L’autoévaluation des conducteurs est une bonne solution, que les pouvoirs publics comptent également encourager. Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie, chargé de la sécurité routière, a proposé de mettre en vente des éthylotests à 1 euro.

Risquer une amende, de la prison, ou même sa vie. 20 centimes sur place, 1 euro en pharmacie, se tester vous coûtera toujours moins cher que de prendre le volant trop tôt après le dernier verre. A vos ethylotests !

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