Récupération de Donnèe
14.5 C
Nice
4 mai 2024

Covid-19 : surmortalité entre mars 2020 et décembre 2021 

Derniers Articles

Le Covid-19 a entrainé une surmortalité de 95.000 décès entre mars 2020 et décembre 2021.

La France a enregistré une surmortalité de 95.000 décès, durant la pandémie entre mars 2020 et décembre 2021, un chiffre cependant inférieur au bilan estimé du Covid-19 car certaines « personnes fragiles seraient décédées même sans l’épidémie », selon une étude de l’Insee parue jeudi 19 mai.

Pour arriver à ce résultat, les experts de l’institut public déterminent le nombre de décès « attendu en l’absence d’épidémie » – compte tenu de l’augmentation et du vieillissement de la population et de la tendance à la baisse des risques de décès à chaque âge. Puis, ils le comparent au nombre de décès réellement constaté, toutes causes confondues.

Au total, cette surmortalité calculée a atteint + 55.600 de mars à décembre 2020, puis + 39.100 en 2021, soit presque + 95.000 décès en tout. Sur la même période, le bilan humain de l’épidémie de Covid-19 a pourtant été nettement plus lourd : de 130.000 à 146.000 personnes auraient été emportées par le virus, selon différentes estimations.

Cette différence s’explique par le fait que certaines victimes du Covid sont des personnes « fragiles » dont les démographes considèrent que, même sans l’épidémie, elles seraient décédées d’une autre cause (diabète, maladie cardiovasculaire…). C’est ce que les spécialistes appellent « l’effet moisson ». Par ailleurs, l’épidémie a également réduit d’autres causes de décès, comme les accidents de la route, moins nombreux pendant les confinements.

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages