Jusqu’à dimanche, un Beatboxmaton est installé sur la Promenade du Paillon. Le principe est simple : créer sa propre production musicale ! Reportage.
12h30, soleil de plomb. Touristes et locaux profitent de la brume projetée par le Miroir d’eau. À quelques pas de là, une installation qui a le mérite de susciter l’intérêt des passants. Le Beatboxmaton, installé sur la Coulée Verte durant les quatre jours du Nice Jazz Fest 2025 (24 au 27 juillet inclus), invite les plus audacieux à tester leurs talents musicaux.
Un photomaton… pour s’exprimer
Deux choix s’offrent aux visiteurs : créer un son ou inventer (puis chanter !) une phrase liée au thème de la mer. Avant de pouvoir entrer dans le Beatboxmaton, il faut passer par une première étape : inscrire son adresse mail sur une tablette dédiée. Tous les participants peuvent accéder gratuitement à la production finale, réunissant une vingtaine de sons et phrases.
Grâce à un QR Code fourni par Carolina et Chiara, en charge de veiller au bon déroulement des opérations, ils peuvent également revoir en images leur instant passé dans la boîte noire.
Alors que la première tente d’appâter les passants, la seconde s’attèle à expliquer le processus du Beatboxmaton : « Une fois que vous avez choisi entre le son et la phrase, vous entrerez dans l’endroit prévu. Pas de panique, une intelligence artificielle vous guidera« . Pour détendre les intéressés, celle-ci débute par leur poser des questions banales. « Êtes-vous Niçois ? Quelle profession exercez-vous ? »…
Somme de bruitages
Miaulement à imiter, syllabes à répéter… L’IA met aux défis ses interlocuteurs. Micro en main, Latya et Nicole, venues de Biélorussie, se prennent au jeu. Autour du Beatboxmaton, nombreux sont ceux à s’arrêter pour observer leur performance sur l’écran de droite.
« Essaye de reproduire ce son après moi : poum« , demande l’IA. Un décompte de quatre secondes, puis elles s’exécutent : « poum« . Casque sur les oreilles, le duo s’empresse de découvrir leur travail sur l’écran de gauche.
Un exercice léger, accessible à tous. « L’avantage, c’est qu’on n’est pas obligé d’être beatboxer pour participer !« , s’enthousiasme Carolina.