La Clinique du Parc Impérial de va organiser une matinée d’échanges et d’information ce mercredi 8 octobre 2025, dans le cadre d’Octobre Rose. Une rencontre ouverte à tous afin de rappeler l’importance du dépistage précoce de la maladie et présenter dans le même temps les dispositifs de prise en charge pour les patientes.
Chaque année depuis maintenant 30 ans, Octobre Rose sensibilise à la prévention et au dépistage du cancer du sein. La Clinique du Parc Impérial, à Nice, va s’associer à cette campagne nationale avec une rencontre qui aura lieu ce mercredi 8 octobre à 10 heures. Médecins, soignants et associations seront présents pour informer et répondre aux questions du public.
L’objectif est clair : rappeler qu’un diagnostic précoce augmente les chances de guérison et par conséquent permet de limiter la lourdeur des traitements. Une action qui s’inscrit dans un engagement durable de la clinique en faveur d’une prise en charge complète des patientes.
Informer, accompagner et soigner
Le cancer du sein touche chaque année plus de 61 000 femmes en France, selon la Ligue contre le cancer. Dans 80 % des cas, il apparaît après 50 ans. Détecté tôt, il peut être soigné de manière plus efficace, avec un taux de guérison estimé à 88 % à cinq ans. Un résultat qui donne de l’espoir.
À la Clinique du Parc Impérial, la lutte contre le cancer du sein repose sur une approche pluridisciplinaire. Trois oncologues et deux médecins y suivent environ 250 patientes par an. Les dossiers sont discutés régulièrement lors de réunions de concertation pluridisciplinaire afin de définir le protocole le plus adapté à chaque situation.
Les traitements peuvent varier en fonction du type de tumeur. Ils associent souvent chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie ou thérapies ciblées avec un choix de plus en plus important pour la patiente. L’objectif étant dans un premier temps de contrôler la maladie tout en préservant la qualité de vie.
L’équipe médicale travaille main dans la main avec des psychologues, une diététicienne, une socio-esthéticienne et une assistante sociale. Ce suivi global a pour but d’accompagner les femmes dans toutes les dimensions de la maladie, physiques comme psychologiques. Car ce dernier aspect est souvent un facteur clé dans la voie de la réémission.
Les soins de support occupent une place centrale. Ils permettent de mieux gérer la douleur, les effets secondaires des traitements, ou les changements liés à l’apparence physique. Les patientes peuvent aussi bénéficier du soutien d’associations partenaires comme la Ligue contre le cancer des Alpes-Maritimes ou SOS Cancer du Sein.
Dépister pour mieux guérir
En France, le dépistage organisé du cancer du sein concerne les femmes de 50 à 74 ans. Tous les deux ans, elles reçoivent une invitation pour une mammographie gratuite. Cet examen, associé à une palpation, permet de repérer d’éventuelles anomalies avant l’apparition de symptômes.
Le plus important en cas de suspicion est d’effectuer un diagnostic précoce. Cela reste le moyen le plus efficace d’agir. Les équipes de la Clinique du Parc Impérial rappellent que certains signes doivent alerter : une modification de la forme du sein, une boule, une douleur localisée, un écoulement anormal du mamelon ou une altération de la peau. En cas de doute, une consultation rapide s’impose.
La rencontre du mercredi 8 octobre permettra d’aborder ces questions avec des professionnels et des bénévoles. Des échanges sont prévus autour du dépistage, des soins et de l’accompagnement pendant et après la maladie. L’association Onco Paca-Corse, qui soutient la coordination en cancérologie, sera également présente.
Une clinique engagée à Nice
Implantée boulevard du Tzarewitch, la Clinique du Parc Impérial dispose de 152 lits et places, dont 18 pour la chimiothérapie en hôpital de jour. Seule clinique privée du centre-ville à posséder un service d’urgences, elle accueille chaque année 23 000 séjours et 15 000 passages aux urgences.
Elle appartient au groupe Sedna Santé, qui regroupe plusieurs établissements dans les Alpes-Maritimes. Ensemble, ils comptabilisent 630 lits et 47 000 patients pris en charge chaque année.
