Tourisme : où sont partis les Niçois cet été 2025 ?

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L’automne est là mais cet été les Niçois ont voyagé en choisissant autant des destinations proches que lointaines. Paris, Tunis et Lisbonne dominent les recherches, mais Bangkok et Barcelone affichent des baisses de prix notables.

L’été est terminé. L’occasion de regarder où se sont envolés les habitants de Nice et à quels prix. Les données recueillies par Liligo confirment une tendance déjà observée au printemps : les voyageurs privilégient des séjours accessibles. Plus d’un Français sur deux avait prévu de partir, mais les destinations nationales restaient majoritaires.

Depuis l’aéroport Nice Côte d’Azur, Paris est la ville la plus recherchée pour la saison estivale 2025. Le billet d’avion pour la capitale coûtait en moyenne 151 euros l’aller-retour. Une hausse de 9 % par rapport à 2024, et de 8 % si l’on compare à 2023. Cette progression n’a pas freiné l’attrait pour la capitale française.

Juste derrière, Tunis occupe la deuxième place. Les Niçois s’y sont envolés pour un tarif moyen de 314 euros, en hausse de 9 % sur un an et de 10 % sur deux ans. La capitale tunisienne confirme ainsi son rôle de porte de sortie méditerranéenne.

Lisbonne complète le podium avec un prix moyen de 256 euros. La hausse reste limitée à 3 % par rapport à l’année précédente, mais elle atteint 17 % sur deux ans. La capitale portugaise demeure une valeur sûre, appréciée pour la proximité et la diversité culturelle qu’elle propose.

Forte hausse pour Rome, baisse pour Bangkok et Montréal

D’autres villes se distinguent par des évolutions tarifaires marquées. Rome connaît la plus forte augmentation de prix. Le billet moyen s’élève à 133 euros, soit 36 % de plus qu’en 2024. Sur deux ans, la hausse reste modérée à 3 %. La destination italienne conserve son attrait malgré cette progression.

À l’inverse, Bangkok enregistre une baisse importante. Le prix du billet recule de 7 % en 2024 et de 17 % en 2023. En 2025, il faut compter 947 euros pour un aller-retour. La capitale thaïlandaise reste donc une destination coûteuse, mais la tendance tarifaire peut encourager certains voyageurs à franchir le pas.

Montréal suit une trajectoire comparable. Le tarif moyen baisse de 2 % par rapport à 2024 et de 10 % sur deux ans. Les Niçois pouvaient s’y rendre cet été pour 696 euros. Cette baisse, dans un contexte où les destinations lointaines restent souvent onéreuses, a pu séduire une partie des voyageurs.

Dubaï, de son côté, voit ses prix grimper nettement. Le billet moyen atteint 646 euros, soit 21 % de plus qu’en 2024. L’augmentation sur deux ans est limitée à 5 %, mais la tendance montre une montée en gamme pour la ville émiratie.

Des destinations variées entre Europe, Afrique et Amérique

L’étude révèle un équilibre entre destinations proches et lointaines. Les Niçois choisissent aussi bien Paris, Rome, Porto ou Lisbonne que Tunis, Marrakech, Dubaï ou Montréal.

Marrakech affiche un prix moyen de 264 euros. L’augmentation est de 20 % par rapport à 2024, mais la stabilité est de mise sur deux ans (-1 %). Barcelone connaît une évolution inverse : 108 euros en moyenne, avec une baisse de 14 % sur deux ans, malgré une hausse de 20 % par rapport à 2024.

Porto, enfin, propose des tarifs stables. Le prix moyen est de 262 euros, soit une baisse de 2 % par rapport à 2024 et une hausse de 5 % sur deux ans. Une ville qui reste accessible et attrayante pour des séjours de courte durée.

Voyager plus, mais pas forcément plus loin

Les résultats de l’été 2025 illustrent un choix pragmatique. Les Niçois ont voyagé davantage, mais sans chercher forcément à s’éloigner. Les capitales européennes et méditerranéennes concentrent une part importante des départs. Les destinations plus lointaines, comme Bangkok ou Montréal, gardent une place mais sont davantage soumises aux variations tarifaires.

Selon l’étude, les Français étaient 61 % à avoir prévu de partir en vacances, soit un point de plus que l’an dernier. Pour deux tiers d’entre eux, la France restait le choix prioritaire. À Nice, la présence de Paris en tête du classement confirme cette tendance.

Les données montrent aussi l’importance des évolutions tarifaires dans les choix des voyageurs. Des hausses importantes n’ont pas découragé les départs vers Rome ou Dubaï, tandis que des baisses notables comme à Bangkok ou Montréal pourraient annoncer un regain d’intérêt à l’avenir.

Au final, l’été 2025 aura été marqué par un équilibre entre proximité et ouverture. Les Niçois ont confirmé leur goût pour les capitales européennes, tout en conservant un attrait pour l’Amérique du Nord, l’Afrique du Nord et l’Asie. Le prix des billets continue d’influencer les choix, mais l’envie de partir reste présente.

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