Début août, le Consul général du Japon à Marseille a rencontré à Nice l’équipe de Team Nice Côte d’Azur. Au programme : innovation, tourisme, industries créatives et technologies durables. L’entretien a confirmé la volonté des deux territoires de développer des collaborations ciblées.
Début août, Hervé Laubertie, Directeur général de Team Nice Côte d’Azur, et Jean-François Chapperon, Senior Manager Foreign Direct Investments, ont reçu à Nice Hiroshi Kitagawa, Consul général du Japon à Marseille.
Cette rencontre prolonge une relation économique déjà établie entre la Côte d’Azur et le Japon. L’objectif était clair : maintenir un lien actif et partager des informations sur les opportunités locales.
Quatre secteurs ont retenu l’attention des participants. L’innovation, pilier du développement économique azuréen, a été discutée comme un levier majeur de coopération. Le tourisme, vecteur d’ouverture vers de nouvelles clientèles, a été identifié comme un domaine à potentiel commun. Les industries créatives, qui englobent l’audiovisuel, le design et les arts numériques, ont été évoquées pour leur rôle dans l’attractivité et le dynamisme du territoire. Enfin, les technologies durables, en phase avec les priorités de transition écologique, constituent un axe partagé de réflexion.
Ces échanges ont permis de mieux comprendre les écosystèmes respectifs et d’identifier des complémentarités.
Un dialogue régulier pour des projets ciblés
Les deux parties ont exprimé leur volonté de maintenir un dialogue suivi. Cette continuité devrait faciliter l’émergence de projets concrets, appuyés sur les points de convergence identifiés. L’idée est de mettre en place des initiatives communes, en associant acteurs publics et privés des deux territoires.
Au-delà des aspects économiques, les échanges ont aussi porté sur la dimension culturelle. Nice et le Japon entretiennent depuis longtemps un lien marqué par des initiatives artistiques et patrimoniales. Actuellement, le musée départemental des arts asiatiques de Nice propose, jusqu’au 1ᵉʳ février 2026, l’exposition Sumō : l’équilibre absolu. Cette présentation retrace l’histoire de ces athlètes emblématiques, depuis l’époque d’Edo (1603-1868) jusqu’à aujourd’hui. Elle illustre l’intérêt réciproque porté aux traditions et à la culture de l’autre.
Pour les acteurs économiques comme pour les institutions culturelles, le Japon reste un partenaire attentif. L’entretien de début août en est une nouvelle illustration. Les discussions, ancrées dans des enjeux concrets, ouvrent la voie à des coopérations équilibrées.