Jusqu’au 27 juillet, Jane Sidoli expose ses peintures à la galerie des Dominicains. Un voyage fait de couleur et d’abstrait.
En pénétrant dans la petite galerie des Dominicains, c’est comme si le soleil extérieur ne quittait pas le visiteur. Seule la forte chaleur semble rester devant la porte. C’est l’effet que procurent les tableaux exposés par l’artiste Jane Sidoli. Jusqu’au 27 juillet, elle expose plusieurs de ses peintures dans la galerie située au neuf rue Saint-François-de-Paule. Une exposition de plus, mais différente des autres. Un séjour dans un univers d’abstrait, de couleurs, mais toujours avec une touche de réalisme.
Des tableaux diverses et colorés
« Il y a de l’abstrait, du semi-abstrait, des choses plus réalistes« , déclare Jane Sidoli. Une polyvalence qu’elle assume, tant la nécessité de mettre au point ces œuvres la rend heureuse. « Je voulais essayer avec des matériaux différents. Il y a du tissu, des fils, du crayon, de la peinture, de l’encre, vraiment un peu de tout. Il y a aussi des formats plus petits, plus minutieux, fait avec de l’aquarelle. Ils sont moins abstraits aussi« , explique l’artiste. Une variété avec toutefois un point commun : la couleur.
En entrant dans la galerie des Dominicains, c’est ce qui saute, éclate aux yeux. Sur les murs blancs de la petite galerie, un panaché de couleurs vives se présente aux visiteurs. « La couleur, c’est mon moteur. La couleur transmet une énergie je dirais, c’est un vecteur. Et c’est ce que disent beaucoup de gens qui viennent voir l’exposition. Ça leur fait du bien« , sourit Jane Sidoli, avant de renchérir : « C’est de la joie de faire ces tableaux. »
Le processus de création
Au départ, « tout est fait à partir de mon imagination« , explique-t-elle sérieusement. Jane Sidoli avoue tout de même avoir été inspirée par d’autres artistes. « J’aime beaucoup Pierre Bonnard. C’est un maître de la couleur. Et puis bien sûr, Picasso, le maître pour les lignes. »
Au fur et à mesure que les tableaux défilent sous les yeux, les visiteurs se laissent porter par l’imagination de l’artiste. L’abstrait se découvre et laisse transparaître des tableaux bien réels.
« Quand je réalise une œuvre, ce n’est jamais par choix, je fais ce qui vient. Parfois je lis un livre, quelque chose me frappe et j’en fais un tableau. C’est comme cela que ça s’exprime. Je ne sais jamais ce qui va venir. Je laisse venir. Je me laisse aller« , explique Jane Sidoli. Dans la galerie, il y a même un tableau qui représente les derniers moments passés avec sa mère, à Paris. Incrusté dans l’œuvre, un ticket d’un concert à l’Olympia, et bien d’autres souvenirs, gravés à tout jamais.
Pour les curieux, le vernissage aura lieu ce samedi 19 juillet, à 18h. L’occasion de profiter d’un verre, entouré de couleurs, de passion et d’imagination.