L’ouverture de ce nouveau lieu au cœur de notre ville, accessible à tous, est une étape majeure dans la politique dans le domaine de la sécurité qui est un axe majeur de l’action de Christian Estrosi.
En fait, tous les experts les disent, si les auteurs de violence doivent être identifiés et punis avec des réponses judiciaires adaptées, les victimes, elles, doivent être reconnues et aidées et leurs droits défendus et étendus.
Tout d’abord , la loi du 17 août 2015 ,transposant une directive communautaire , prévoit le droit pour les victimes d’être aidées par un service relevant d’une ou plusieurs collectivités publiques.
Mais, avant cette loi, Nice avait été précurseur en la matière. En effet, depuis 2012, ce sont près de 1 500 personnes agressées, traumatisées, isolées qui ont été ainsi guidées, protégées et assistées.
Comment ? Les policiers municipaux vont directement à la rencontre des victimes en leur proposant un accompagnement si cela est nécessaire à l’apaisement de la douleur
Du point de vue psychologique, si la première réponse à apporter aux victimes est l’interpellation des auteurs. le temps de la réparation et celui de la reconstruction sont tout aussi importants.
Aujourd’hui, ce dispositif d’accompagnement se complète avec l’ouverture de la maison des victimes. Un lieu d’accueil qui offrira aux victimes d’infractions pénales, écoute, aide, conseil et accompagnement de proximité.
Des professionnels seront présents sur place pour orienter et apporter une aide juridique, un accompagnement individualisé, un soutien psychologique ou encore une assistance de la Police Municipale.
Il y a aussi un volet « pratique » : accompagner les victimes dans leurs démarches, pré-plaintes en ligne, accompagnement dans les démarches ou encore mises en relation avec les organismes ou les professionnels requis.
Ces services seront assurés par équipe pluridisciplinaire de 10 agents au sein de la police municipale.