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28 mars 2024

Affaires Semiacs: Le rapport s’étoffe de troubles

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On remonte de plus en plus loin dans le scandale Semiacs, la chambre régionale des comptes (CRC) a rendu un nouveau et, espérons-le, définitif rapport sur les agissements et plus particulièrement sur la gestion de la société d’économie mixte intercommunale pour l’amélioration de la circulation et du stationnement « SEMIACS ». En effet le trouble remonte désormais à 2008.


Patrick Allemand, élu d’opposition et président du groupe « un autre avenir pour Nice » estime qu’il faut veiller à ce que de telles pratiques ne puissent subsister dans le temps. Il a, pour cela, avec le CRC, identifié les failles et il faut désormais que des résolutions soient trouvées rapidement.

Il y a notamment 4 points particulièrement délicats:

  • Premièrement les contrôlent internes et externes sont trop insuffisants, les 10 membres du conseil d’administration ne se sont quasiment plus réuni depuis 2009 pour ne pas dire pas du tout. En conséquence, le rôle joué par cette instance est inexistant et devient un problème aux vues du constat qui se fait de l’entreprise désormais.

  • Deuxièmement, conséquence directe de l’incompétence (volontaire ou pas) du conseil d’administration, aucune estimation de la valeur totale des fournitures ou des services commandés par l’entreprise n’a été fait et cela a donné lieu à des dépenses hors limites injustifiées. Injustifié, comme l’intégralité des troubles repérés chez Semiacs par ses membres, notamment le Président de la CAO (Commission d’appel d’offres), Monsieur Philippe Pradal ainsi que l’ancien PDG, Benoit Kandel.

  • Entre 2008 et 2013 la masse salariale a connu une hausse de 26%, invraisemblable, pour une entreprise qui compte 115 CDI, une gestion des ressources humaines bien étrange, de plus la SEMIACS a des allures d’entreprise familiale avec 25 agents sur 130 au total, possédant un lien de parenté. Outre cela les 6 principaux cadre ont un salaire annuel de plus de 100 000 euros sans compter les avantages en nature.

  • Quatrièmement, la commune et la métropole ont passé, par l’intermédiaire de SEMIACS, plus de 10 millions d’euros de commandes irrégulières. Comment peut-on maintenant mettre en cause la responsabilité de la ville de Nice. Le développement du fameux « stationnement intelligent » (application téléphone) aura coûté cher et si c’est le « Jackpot » pour son inventeur, monsieur Fiorucci qui s’est vu offrir plus de 3 millions d’euros, ça l’est quelque peu moins pour la ville qui n’a pas réalisé d’analyse sur la plus-value pour la commune et qui en plus peine à faire fonctionner correctement son application.

Tout ce flou, laisse perplexe nombre de personnes, sauf peut-être le maire lui-même qui ne daigne réagir. Ce n’est pas faute d’avoir essayé à plusieurs reprises, ce qu’a fait Patrick Allemand dans une lettre ainsi que Louis Vallernaud, président de la CRC, avant lui le 20 août dernier également sous le format.

L’un et l’autre ne sont en mesure d’expliquer comment tout ceci n’a pu être évoqué, alors, lors du Conseil municipal qui suivait la première lettre, le 18 septembre dernier.

De grandes interrogations planent sur ces magouilles douteuses qui n’essayent même pas d’avoir une justification. Une réponse est attendue de la part du Maire, tout comme un éventuel débat du problème au prochain conseil.

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