

Mais on ne s’improvise pas responsable marketing et communication et les opérations conçues ces derniers mois ne sont pas légions. Certes, la communication s’est considérablement structurée, surtout vis-à-vis des médias, sous la houlette d’une Virginie Rossetti, véritable plateforme d’information de la maison rouge et noire mais c’est dans le secteur du marketing que le bât blesse. Un tournoi de golf passé totalement inaperçu et un annuaire des partenaires sont les seules opérations d’envergures qui sont sorties de l’équipe en charge de la promotion du club et ce ne sont pas les signatures d’autographes dans les centres commerciaux ou les fast-food qui permettent de correctement « marqueter » l’image du club.
Côté sponsoring aussi c’est un peu le no man’s land et les derniers partenaires du club (Takara, Gorenje, Ubaldi ou Rica Lewis) sont arrivés par l’intermédiaire…du Président Maurice Cohen. Quand on sait que, par exemple, le sponsoring de l’Olympique Lyonnais représente près de 25 % du budget du club et que le marketing et les produits dérivés lui rapportent plus de 30 millions d’euros, il a de quoi rêver à une gestion bien plus optimisée d’un Gym’ en manque d’image de marque. En effet, la Côte d’Azur regorge de grandes entreprises comme de grands groupes qui pourraient trouver un réel avantage à communiquer au travers de l’OGC Nice tout comme par l’intermédiaire de ses produits dérivés.

A l’heure où les comptes se font et se défont au sein de l’OGC Nice et que les soucis footbalistisques s’estompent, le temps semble arrivé de faire un véritable audit des ressources humaines qui composent l’environnement extra-sportif du club afin de bâtir des bases solides pour une reconstruction aussi saine que pérenne.
Certes, comme le dit le dicton, la critique est facile et l’art difficile. Monsieur Roy soyez donc bon prince en l’acceptant.

