Lydia Schenardi, secrétaire départementale du FN 06, tourne définitivement la page de la dissidence des élus au Conseil municipal de Nice et porte son attention aux élections sénatoriales du prochain mois de septembre.
« Les élections municipales du mois de mars nous ont permis de nous installer dans beaucoup de communes, nous avons une soixantaine d’élus. La plupart d’eux ne sont pas des inscrits ou des militants de longue date mais viennent de la société civile. Les élections européennes ont consacré le FN comme le premier parti de France. Nous continuons notre avancée et renforçons notre organisation pour aider les élus dans leurs tâches et faire passer, sur le plan local, les directives nationales. »- nous dit-elle au cours d’un point-presse qui précède une réunion des cadres du parti.
Le cas niçois est définitivement mis de côté : « Un épisode, certes imprévu et fastidieux, mais sans plus » Lydia Schenardi ne craint pas du tout des répercussions sur l’électorat.
La secrétaire départementale ne sort pas le lance-flamme: « Je ne suis pas là pour exacerber la situation et je ne fais qu’appliquer les directives nationales. Les dissidents ne font pas parti du Front National, sauf une personne, donc il n’y a pas lieu de les sanctionner ».
Prochaine étape électorale donc, les sénatoriales : Ce sera elle-même qui en sera la tête de liste, avec comme numéro 2 Jean-Pierre Castiglia, ancien maire de Malaussène et représentant le territoire de l’arrière-pays « souvent négligé ». Un ticket que la Commission nationale d’ investitures devrait confirmer lors de sa réunion du 9 juillet prochain.
Quelle prévision ? Atteindre le quorum pour avoir un élu est un pronostic à haut risque. Reste la conviction de pouvoir avancer en terme de voix, et peut-être bien au delà de celles de la simple addition des élus et grands électeurs.
Le virus frontiste aurait-il viré en phase de contagion ???
