Le Nice Volley-Ball s’est incliné ce mardi soir à domicile face au Plessis-Robinson (1-3), lors de la troisième journée de Marmara SpikeLigue. Devant près de 800 spectateurs, les Niçois ont alterné le bon et le moins bon. Pas en capacité de maintenir l’intensité et la rigueur nécessaires sur la durée, les hommes de Brice Donat se sont logiquement inclinés.
Pourtant sur un résultat prometteur après un succès samedi dernier sur le terrain de Toulouse, les Eagles du Nice Volley Ball n’ont pas confirmé à domicile ce mardi. Opposé au Plessis-Robinson, les Niçois étaient pourtant largement favoris. Sauf que si on y regarde de plus prêt, les Franciliens réalisent un bon début de saison. Vainqueur à Chaumont, puis défaite face à l’ogre Tourangeau, il n’y a pas de quoi rougir. Et les visiteurs vont le prouver.
Le premier set donnait le ton : disputé, équilibré, mais déjà symptomatique des difficultés niçoises à conclure. Menés 6-8 puis 13-16, les Aiglons revenaient à hauteur grâce à Dawid Dulski et Merrick McHenry, efficaces au filet. Pourtant, quelques approximations en réception et une série d’attaques mal négociées permettaient aux visiteurs de s’imposer (23-25). Nice avait manqué de lucidité dans les moments clés, notamment au service, un secteur où les fautes ont coûté cher.
Le deuxième set voyait enfin Nice libéré. Portés par un public bruyant, les locaux prenaient l’avantage (8-7, puis 16-13) et dominaient les échanges. La distribution fluide de Wessel Keemink et la justesse de Nack Minyem permettaient à l’équipe de varier le jeu et de faire vaciller la défense adverse. Daid Dulski, une nouvelle fois décisif, trouvait les angles justes tandis que les blocs de Colin Castelnau et Merrick McHenry contrait efficacement les attaques parisiennes. Nice empochait logiquement la manche (25-18) et semblait relancé.
Mais l’embellie fut de courte durée. Dès le troisième set, le Plessis-Robinson reprenait le contrôle du match. Brett Wildman, irrésistible à l’aile (16 points au total), enchaînait les attaques gagnantes. Son entente avec le passeur Maxwell Elgert faisait la différence, tandis que la réception niçoise commençait à flancher. Mené 4-8 puis 11-16, Nice ne parvenait jamais à inverser la tendance. Les Parisiens s’imposaient (18-25) sans trembler, profitant des sept fautes directes niçoises dans ce set.
Une indiscipline fatale aux Eagles
Le quatrième acte confirmait la supériorité du Plessis-Robinson dans la gestion des points chauds. Malgré un bon départ (8-7), les Niçois s’inclinaient sur la durée face à une équipe plus disciplinée. Brett Wildman poursuivait son festival, bien relayé par Nathan Canovas et Joevin Wa Bala, tous deux efficaces en attaque et en réception. Nice s’accrochait grâce à la combativité de Mayo Liberman (12 points) et la solidité de Nack Minyem (9 points), mais pliait à (22-25).
Sur l’ensemble du match, les chiffres résument bien les difficultés azuréennes : 34 % d’efficacité à l’attaque contre 58 % pour leurs adversaires, 14 fautes au service et trop de balles perdues dans les relances. Seuls Dulski (19 points) et McHenry (8 points) ont réellement tenu la cadence. En face, le trio Wildman–Canovas–Wa Bala a fait parler sa puissance, totalisant plus de 45 points à eux trois.
Après cette défaite (23-25/25-18/18-25/22-25) Nice devra désormais rapidement rebondir. Avec une victoire seulement après trois journées, le club azuréen se retrouve au milieu du classement (8e) de la Marmara SpikeLigue et devra aller chercher des points à l’extérieur pour ne pas se laisser distancer. Le déplacement à venir à Narbonne s’annonce déjà important. Rendez-vous est pris ce samedi à 20 heures.
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