Playoffs Betclic Elite : la Roca Team rejoint la finale après un money time de folie contre l’ASVEL

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Ce mardi soir, Monaco a remporté le match 4 contre l’ASVEL (91-86). Après plusieurs temps faibles, les hommes de Vassilis Spanoulis ont réalisé un money time de folie pour renverser Lyon-Villeurbanne. Ils retrouveront Paris en grande finale de Betclic Elite dimanche.

Quatrième match entre la Roca Team et l’ASVEL. Une rencontre qui s’annonçait décisive pour les deux équipes : si Monaco remportait ce match, direction la finale de Betclic Elite. Matthew Strazel, Elie Okobo, Jaron Blossomgame, Georgios Papagiannis et Alpha Diallo composaient le cinq de départ monégasque. Sous les yeux attentifs du Prince Albert, présent en tribune.

Un match à toute allure

L’ASVEL débute fort à Gaston Médecin. Les hommes de Pierric Poupet attaquent. Ils n’ont pas le choix : la victoire est essentielle après la défaite dans le match 3. La Roca Team est également portée sur une stratégie offensive. Les deux équipes se rendent coup pour coup dans ce premier quart-temps. Après plus de cinq minutes de jeu, Lyon mène (13-15). L’allure est énorme dans ce premier quart. Le score est de (21-24) en faveur de l’ASVEL au terme des dix premières minutes.

L’allure ne faiblit pas lors du début du deuxième quart-temps. L’ASVEL continue de faire la course en tête, aidé par le manque d’adresse des Monégasques, notamment sur les tirs à trois points. (21-32) pour les Lyonnais, portés par un très bon Paris Lee. L’ASVEL domine également Monaco sur les rebonds. Après 15 minutes de jeu, Lyon-Villeurbane mène de quatorze points (23-37). Les coéquipiers de Matthew Strazel sont en grande difficulté. Vassilis Spanoulis prend un temps mort.

Réaction de la Roca Team

Les joueurs de Spanoulis réagissent après ce temps mort. Plus de vivacité, de combat défensif et surtout, de récupération. Ils reviennent à seulement trois points de l’ASVEL en deux minutes (39-42). C’est un tout autre match qui débute. Dans cette fin de deuxième quart-temps, Lyon est qui plus est, dans la pénalité.

Elie Okobo continue de ramener Monaco à hauteur de l’ASVEL. Le Français est partout. Il a marqué dix-huit points rien qu’en première mi-temps. Les deux équipes rentrent aux vestiaires avec un seul point qui les séparent : (50-51) en faveur de Lyon-Villeurbanne.

Un troisième quart électrique à l’avantage de l’ASVEL

Dans le troisième quart-temps, l’ASVEL repart de plus belle. Monaco souffre à nouveau. Après cinq minutes, les Lyonnais reprennent dix points d’avance. Les Monégasques peuvent cependant compter sur l’adresse parfaite d’Elie Okobo à trois points. La Roca Team existe grâce à son arrière français.

Tout est sur un fil. Les deux équipes perdent des ballons, inscrivent des points fantastiques. Mais Monaco est toujours tenu à bonne distance par l’ASVEL. Les Lyonnais prennent clairement les devants dans les dernières secondes. Monaco est plombé par une défense approximative. L’ASVEL mène de douze points à l’issue du troisième quart-temps.

Un money time dingue

Les Monégasques ne débutent pas le dernier quart-temps de la meilleure manière. Les joueurs sont trop seuls au rebond. L’ASVEL prend une avance considérable : treize points d’avance à sept minutes de la fin de la rencontre. Lyon-Villeurbanne est en train d’aller forcer un cinquième match. Théo Maledon force le temps mort monégasque à cinq minutes du terme du match (71-86).

Mais Monaco ne lâche rien. Matthew Strazel revient sur le terrain et tout change. À moins de deux minutes de la fin du match, seulement cinq points séparent les deux équipes. Chaque possession est capitale. L’ASVEL se met en danger. Trois points d’écart à 1’24 du terme. Matthew Strazel est l’électron libre. Il rentre dans le cœur de la défense lyonnaise, inscrits deux points et récupère un lancer-franc (86-86). Money time de folie. Elie Okobo provoque ensuite la faute à 0’24 du terme. La salle est debout. Le Français inscrit ses lancers-francs et offre deux points d’avance à ses partenaires.

Le dernier tir de l’ASVEL est raté. Monaco récupère et Elie Okobo inscrit un dernier panier à trois points au buzzer. Lyon-Villeurbanne perd les armes à la main. Score final (91-86) au terme d’une remontée folle.

« On est resté concentrés, on avait de l’orgueil. Maintenant, il y a un autre gros match qui va commencer« , a déclaré de manière lucide, Elie Okobo (26 points). Le rendez-vous est pris. Monaco retrouvera Paris en finale. Le match 1 aura lieu dimanche 15 juin à 16h30 à l’Adidas Arena de Paris.

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