

La possession de la balle est assez équilibrée à la demi-heure de jeu avec des actions franches de part et d’autres donnant un spectacle plaisant au public venu en nombre au stade du Ray et commençant à compter les minutes qui le rapprochent du retour aux vestiaires. Mais, Paris n’est pas mort et la preuve en la personne de N’Gog qui, d’une volée du pied droit, ajuste Lloris pour réduire la marque dans un stade brutalement muet. Tout était à refaire, d’autant que les parisiens repartaient de plus belle à l’assaut des buts niçois. C’est justement sur une de ces attaques au cours de laquelle Rothen se fait subtiliser le ballon , que Yepes et son compère Ceara qui voit filer Koné, bien servi par Echouafni, pour crucifier Landreau à bout portant redonnant de la voix et de la couleur aux tribunes. L’OGC Nice repasse devant et la mi-temps arrivera sur ce score qui fait bien l’affaire du commando d’Antonetti.
La seconde période redémarre comme la première avec une pression des niçois sur le but de Landreau, une nouvelle fois fébrile sur une sortie hasardeuse mais aucun niçois n’étaient là pour expédier le ballon au fond des buts vides. Le coaching fait son apparition avec les entrées de Jeunechamp, Diakité et Abardonado côté niçois et de Pauleta, Luyindula et Digard côté parisien mais sans que le score ne change pourtant. Lloris fait encore éclater son talent sur un coup franc qu’une partie du stade voyait déjà dedans et un but sera même refuse aux parisiens pour un hors-jeu. Encore une belle parade du gardien niçois sur une tentative de Pauleta et les spectateurs niçois pouvaient laisser éclater leur joie.
En un week-end, Nice s’est offert un nouveau tramway, une victoire sur le Paris Saint Germain et une honorable cinquième place au classement. Que demander de plus ?
