La saison sera longue et les adversaires de taille. Pour cela, Nice a recruté. Un effectif dense d’une trentaine de joueurs sera la force des azuréens. Depuis le premier entraînement, Olivier Achaintre insiste auprès des rugbymen niçois sur l’esprit de groupe : « Avec cet effectif on peut changer le quinze d’un match à l’autre. Certaines équipes sont limitées. Elles ont quinze ou seize joueurs et si un ou deux se blessent l’équipe ne tournent plus. Avec trente joueurs de même niveau il faut avoir le bon discours. Il faut rassurer les joueurs qui ne seront pas retenus ou sur le banc. Il faudra qu’ils travaillent encore plus pour le match suivant. J’ai été heureux lorsque j’ai annoncé le groupe pour affronter Martigues de voir les « non retenus » applaudir ceux qui allaient défendre les couleurs niçoises dans les Bouches-du-Rhône ».
Olivier Achaintre espère jouer sur l’effet de surprise avec de nouvelles recrues et un nouvel entraîneur : « Les équipes ne nous connaissent pas vraiment. On ne nous considèrera pas comme les épouvantails de la poule. » Les clubs à craindre sont Grasse, le voisin azuréen qui descend de Fédérale 1, Romans qui a raté d’un cheveu la montée, et Vendres Sauvian Lespignan qui avait gagné l’accession sur le terrain mais a préféré rester en Fédérale 2. « Nous n’avons aucun complexe. Ni d’infériorité, ni de supériorité. Mais on sera attendu parce qu’on s’appelle Nice et qu’on a un projet ambitieux », explique le président Christian Baldacchino.
Les Niçois peuvent en être certains : le club de rugby à Nice a tout pour revenir dans l’élite française. Les dirigeants ont un vrai projet reposant sur du solide avec une vision à court, moyen et long terme et étape après étape. Sportivement tout a parfaitement commencé avec une victoire 37 à 0 à Martigues dimanche. Le Quinze Niçois attend donc du monde dimanche prochain aux Arboras pour la réception de Bédarieux.