A une semaine de l’arrivée, le skipper niçois a perdu la quille de son monocoque Virbac Paprec 3. Une véritable désillusion pour le marin de 47 ans, quatre ans après son dernier abandon sur le Vendée Globe.
On ne peut pas dire que la remontée de l’Atlantique soit une partie de plaisir pour le skipper niçois. Déjà victime d’une avarie sur son monocoque Virbac Paprec 3 en décembre avec un hook brisé, Jean-Pierre Dick se retrouve cette fois-ci sans quille. Autant dire que l’abandon est inévitable. Alors pourquoi ces Formules 1 de la mer cassent-elles plus sur cette édition ?
Avec le cas Dick, ce sera le 8e abandon, un record pour le Vendée Globe. Plusieurs marins se sont retrouvés à ne plus pouvoir naviguer sans leur quille. Louis Burton (Bureau Vallée), Marc Guillemot (Safran) et Jérémie Beyou (Maître Coq) ont tous été contraints à l’abandon à cause d’une avarie. Cet outil est indispensable pour la navigation. Elle devient un élément de stabilisation du bateau. Sans elle, le skipper n’aurait plus aucun moyen de contrôle sur son monocoque.
Le retour à Nice aura un petit arrière-goût salé. La fête ne sera plus du tout la même au Centre Nautique mais également pour les principaux sponsors à commencer par l’entreprise familiale à Carros, Paprec. Traité par beaucoup de ses confrères comme le « fils à papa », il a prouvé depuis des années qu’il avait l’étoffe d’un grand skipper. De nombreux messages de soutien affluent de ses partenaires et en particulier, ceux du Conseil Général des Alpes-Maritimes. Le navigateur fait actuellement route vers les Açores.
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