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26 avril 2024

Coupe du Monde 2010 : les trios arbitraux d’un même pays, une erreur monumentale

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jpg_fred-arnault.jpg Un arbitre ou un assistant exceptionnel qui ne peuvent pas compter sur des collègues nationaux au niveau pour constituer ces fameux trios, sont donc aujourd’hui sans avenir international ! Un peu comme si on imposait à un gardien de but d’avoir une ligne de défenseurs internationaux pour pouvoir être sélectionné. Du délire ! Ceux qui se souviennent de la ½ finale de l’Euro 2000 opposant la France au Portugal et de la victoire des Bleus par un but en or sur pénalty, ont-ils conservé en mémoire que la faute à l’origine du pénalty vainqueur avait été signalée par l’assistant slovaque Igor Sramka ? Un collègue assistant qui a eu une brillante carrière internationale et qui peut remercier le ciel que la sélection par trios ne s’opérait pas à son époque. Car il n’y avait pas d’arbitre slovaque au top.

Lubos Michel fera ses débuts internationaux en 2002. Quant à Maciej Wierbowski, assistant polonais qui officia lors de la ½ finale Brésil vs. Turquie du mondial 2002, sa carrière internationale s’est quasiment arrêtée (à 31 ans) de par l’absence d’arbitre polonais sur la scène mondiale.

La FIFA pratique le tri sélectif

Et c’est cette même règle des trios qui aura été fatale à Carlos Amarilla Demarqui, l’expérimenté « referee » paraguayen aux près de 300 matches internationaux (dont 2 Copa Americana et 1 finale, le mondial allemand de 2006 entre autres…), emporté par la défaillance de ses assistants aux derniers tests physiques.

Tout comme Mohamed Benouza (Algérie) trahi par ses assesseurs encore…Un seul trio d’officiels uruguayens pour palier à ces défections, la commission d’arbitrage de la FIFA ayant semble-t-il décidé de ne pas appliquer sa politique de trios remplaçants.

Mais on pouvait s’attendre au maintien d’une application stricte et sans sentiment de cette règle car en 2006 les dirigeants espagnols de cette commission avait dû éliminer, très certainement la mort dans l’âme, l’équipe arbitrale de Manuel Mejuto Gonzalez, hispanophone lui aussi comme son nom l’indique.

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