Le 14 août, la COP30 bike ride, une initiative citoyenne de relais international, a traversé Nice et Cannes, passant de la COP29 en Azerbaïdjan à Belém au Brésil en novembre 2025 pour la COP30.
Traverser 11 pays à vélo et faire plus de 6 500 km pour favoriser l’implantation des pistes cyclables, voici le parcours de la COP 30 ride bike. L’objectif n’est pas seulement symbolique, la campagne citoyenne cherche à provoquer de réels changements politiques. L’un des aspects de leur plan consiste à échanger avec les acteurs locaux afin de mettre en œuvre des pistes cyclables intégrées et sécurisées. En plus de cela, des engagements sont pris envers les élus locaux pour assurer un renforcement des politiques cyclables.
Arrivés dans la soirée du 13 août à Nice, les deux cyclistes expliquent leur engagement. Depuis la COP29, les dix propositions n’ont pas changé, elles servent à faire levier sur le vélo pour lutter contre le dérèglement climatique et favoriser la mobilité douce. « Ce n’est pas seulement un petit groupe de cyclistes qui vont aller aux Nations Unies, mais nous avons un réseau d’associations et d’administrations locales. C’est le cas avec Nice à vélo, nous contactons les mairies pour concrétiser ces demandes », lance Filippo Varanini, coureur de l’événement.
Une lettre d’engagement pour les mairies
L’administration locale, selon Filippo Varanini, doit s’engager à réaliser dans sa ville trois des dix propositions en signant une lettre d’engagement. Il peut s’agir de nouvelles voies cyclables, d’un parking pour vélos, d’une intermodalité entre le vélo et les transports en commun, de sensibilisation à l’école…
Selon nos informations, les autorités locales signataires du document officiel sont en Slovénie, en Croatie et en Italie. À ce jour, 15 villes italiennes ont apposé leur signature sur le document. En France, Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris, a donné son accord pour le signer.
Photo : COP30 bike ride
Lutter pour un bien commun
« Je fais partie de l’association internationale BYCS liée au siège à Amsterdam. Sans être officielle, je suis responsable dans ma ville à Florence et au travers de l’organisation, j’ai été contactée par les organisateurs de la COP30 bike ride », développe Jacopo Bardi, coordinateur de l’association BYCS pour la ville de Florence. Mettre son activité au service d’un contexte international en faisant de la synergie entre les pays et les associations, selon Jacopo Bardi, est primordial.
« Le voyage est une passion, nous faisons certes du sport, mais ce n’est pas la raison principale de ma participation. Puis, je ne la vois pas comme une compétition. Auparavant, j’ai milité dans des associations qui s’engagent pour le cyclisme urbain et la mobilité douce, sans avoir obtenu la carte de militant », détaille Filippo Varanini. Selon le coureur italien, il est essentiel de tenir compte la santé physique, sociale, psychologique, environnementale afin de favoriser une meilleure qualité de vie dans sa ville.
On vous fait le point sur les faits à connaitre sur l’événement
Selon notre source, à une étape, une journée très fréquentée a pu avoir 60 participants. Ce chiffre est relativement élevé, mais il convient de préciser que cela dépend du territoire, souligne Filippo Varanini. Depuis qu’ils sont partis, 400 personnes ont rejoint le mouvement citoyen.
« Un autre objectif à accomplir est d’être dans le Guinness book of record comme le plus grand relais à vélo de l’histoire », s’enthousiasme Filippo Varanini. Le 5 septembre, le départ de Lisbonne est prévu par voilier. Trente-cinq jours de voyage en Atlantique sont organisés, selon le document disponible du site COP30 bike ride. Vous pouvez également suivre les étapes du parcours du relais à vélo grâce à la carte interactive.