

C’est un bruit qui court, une histoire qui se raconte, Christian Estrosi, l’actuel Président du Conseil Général et Ministre de l’aménagement du territoire pourrait lui aussi prétendre au trône niçois selon les résultats des prochaines présidentielles et législatives. Dans ce cas, l’UMP se trouverait au cœur d’un cruel dilemme qui entrainera de nombreuses discussions et négociations au sein la droite azuréenne.
Toujours à droite, le Député Jérôme Rivière, qui n’a jamais trop caché ses intentions de tenter sa chance dans la course à l’hôtel de ville niçois, devra se trouver une nouvelle étiquette après ne pas avoir été investi par son parti l’UMP aux prochaines législatives alors que le Conseiller Général Jean Auguste Icart, dont la seule étiquette est Nice, tentera de faire mieux qu’en 2001 avec 4,72 % des suffrages. Au rayon de la droite de la droite, personne ne connaît encore au Front National l’identité du candidat qui aura la lourde tâche de faire mieux que Marie-France Stirbois (11,98 % au 1er tour et 14,21 % au second) lors du précédent scrutin alors que le mouvement identitaire local présentera pour la première fois un candidat en la personne de Philippe Vardon. D’autre candidatures semblent plausibles comme celles de Gilbert Stellardo, ancien premier adjoint banni de l’équipe Peyrat et actuel actionnaire principal de l’OGC Nice ou bien encore Franck De Vita, avocat niçois alors que le régionaliste Alain Roullier pourrait bien aussi tenter de faire mieux que ses 1,64 % de 2001.
Le Député Rudy Salles n’a pas à trembler lui. Il y a très peu de possibilités pour que le leader azuréen de l’UDF ne soit pas sur la ligne de départ des prochaines municipales et le résultat de François Bayrou aux futures présidentielles pourrait même donner une autre dimension à cette candidature. En 2001, Rudy Salles n’avait pas pris part au scrutin municipal au bénéfice de Jacques Peyrat qui représentait l’union de la droite.

Certes, les scrutins présidentiel et législatif pourraient changer quelque peu la donne mais les grandes lignes sont tirées depuis déjà quelques mois et chacun se prépare dans son coin à grands coups de déclarations, de blogs ou de présence dans les médias locaux. L’union sacrée à droite comme à gauche, ce sera le mot d’ordre des divers municipables qui devront travailler dur pour « monter » une liste composée de personnes, personnages ou personnalités qui font la ville de Nice.
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