Des débuts contrastés pour Transdev, nouvel opérateur de la ligne Nice-Marseille

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Le 29 juin dernier, Transdev lançait ses trains sur les rails, entre Nice et Marseille. Deux mois et demi après, les retours sont mitigés sur le service proposé par le groupe français, détenu par le fond allemand Rethmann. 

Certains passagers montent dans le train, d’autres restent à quai. Pour ces débuts sur la ligne Nice-Toulon-Marseille, l’opérateur Transdev connait des débuts mitigés. Une première mise en concurrence avec la SNCF, sur les lignes ferroviaires de la région. Des nouvelles rames qui ne passent pas inaperçues en gare. Seuls les TGV semblent aussi modernes que ces nouveaux TER.

S’il y a bien une chose qui fait l’unanimité auprès de tous les voyageurs, c’est la modernité des trains. En effet, Transdev apporte un nouvel élan de fraicheur sur les quais de la région. Une fois, à l’intérieur, l’impression reste la même, l’ensemble étant raffiné.

Les usagers se plaignaient des différentes technologies à bord des anciens TER, de l’éclairage à la climatisation, en passant par les prises électriques. Transdev a répondu à cette problématique. Tous les sièges fixes sont équipés d’une prise électrique, ainsi que d’une petite lumière personnelle, pour les amoureux de littérature. Des distributeurs automatiques sont mis à disposition dans certains wagons. 

La propreté de ces nouveaux trains a convaincu les usagers, du moins pour l’instant. « Ces trains sont extrêmement propres, il y a de vraies toilettes avec une vraie chasse d’eau. Il y a toujours du papier et du savon. Ce n’était pas le cas sur les anciens trains », explique Adel, usager quotidien de cette nouvelle ligne. Il reste, légèrement sceptique sur la durée, et prend la défense de Transdev. « Ce n’est pas à cause d’eux (Transdev) que les trains se dégradent. Ce sont les incivilités des usagers qui causent cela. »

Des rames trop courtes et un prix trop élevé 

Si la modernité des rames satisfait de manière générale les usagers, les controverses sont ailleurs. Selon les témoignages récoltés par RMC, les rames sont jugées trop courtes et bondées aux heures de pointe. Une problématique déjà présente pour les TER de la SNCF. Transdev a informé que cinq rames longues doivent arriver en novembre. En attendant, le prestataire a loué, en urgence, pour pallier à cette absence. 

Les usagers se plaignent, aussi, du prix des billets. Une hausse des montants estimée à 10 % par rapport à la SNCF. Le coût d’un billet de TGV est moins élevé, suivant les heures, que celui de ces nouveaux TER. Une anomalie totale pour de nombreuses personnes. Transdev a précisé, il y a plusieurs jours, que le prix du billet « n’est pas fixé par l’opérateur », mais par la région SUD. 

Toujours est-il que à ce jour, un million de voyageurs ont déjà emprunté les nouveaux TER de Transdev en près de 75 jours d’exploitation.

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