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16 avril 2024

Rythmes scolaires : Le Front de Gauche attaque la majorité nationale… mais aussi celle municipale

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Le Front de Gauche a l’ambition de s’opposer à deux majorités : L’une nationale, celle du Gouvernement socialiste et l’autre locale, celle de Christian Estrosi et de l’UMP ( la chronologie n’est casuelle si l’on considère l’impact personnel du maire de Nice sur la conduite des affaires municipaux).

rythmes-4.jpg On retrouve cette ligne politique dans cette déclaration concernant le dossier des rythmes scolaires et des activités périscolaires : le Gouvernement et le Maire de Nice se retrouvent à la même enseigne, accusés l’un et l’autre pour des raison différentes mais complémentaires.

Cela pourrait paraître impossible sur le plan de la logique mais, en fait, la politique n’est-elle pas l’art du possible ?

Rythmes scolaires : Estrosi renforce les effets négatifs de la politique du gouvernement et favorise la ségrégation urbaine.

La modification des rythmes scolaires imposée, sans concertation, par le gouvernement marque un nouveau désengagement de l’État vis à vis de ses responsabilités. Elle a, d’ores et déjà des répercussions négatives pour les enfants, les familles, les personnels de l’Éducation nationale, les collectivités locales et les tissus associatifs.

Nous seront solidaires des mobilisations demandant l’abandon de cette organisation du temps scolaire et l’ouverture d’un large débat pour une vraie réforme des rythmes.

A cette situation déjà dramatique, le maire de Nice a décidé d’en rajouter. Pour compenser le coût financier de cette réforme pour les collectivités locales, il a décidé, avec la majorité UMP, de facturer aux familles le temps d’accueil périscolaire.

Cette décision constitue une difficulté supplémentaire pour des milliers de ménages qui subissent déjà de plein fouet les conséquences de la politique d’austérité que mène le gouvernement. Les conséquences d’une telle décision sont catastrophiques pour les familles qui n’ont pas les moyens financiers ou la possibilité de récupérer les enfants à 15h45. Et il n’est pas étonnant que dans les quartiers les plus populaire le taux d’inscription est très faible (moins de 25%)

Ce n’est pas en aggravant la situation de nos concitoyen-ne-s les plus en difficulté que nous pouvons améliorer la situation.

La décision du maire de Nice n’a qu’une conséquence : elle renforce les effets négatifs de la politique du gouvernement et favorise la ségrégation urbaine.

Une seule bonne décision s’impose aujourd’hui : l’abandon de la facturation et la libre inscription des enfants aux activités.

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