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26 avril 2024

PCF : 100 ans au service de l’émancipation humaine

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Le Parti Communiste Français a fêté ses 100 d’existence le 30 décembre dernier. À cette occasion, Robert Injey, responsable du PCF sur Nice nous parle de ce parti politique dans une série de d’articles.


100 ans ! C’est un bel âge pour une force politique, surtout à l’heure où le zapping des étiquettes dans la vie politique française est une constante. Nous sommes trop souvent habitués aux changements fréquents de dénominations des partis politiques. Le plus bel exemple est sans doute celui de la famille gaulliste qui, en moins de 75 ans, sera passée du « RPF », à l’« UNR », puis à l’« UDR », puis le « RPR », qui s’est fondu dans l’« UMP » avant de devenir « Les Républicains » ! Ouf ! Une folle valse des étiquettes, sans doute pour donner l’illusion du neuf, quand en fin de compte c’est la même politique qui est appliquée, toujours au service des puissances de l’argent.

Changer de nom ? La question depuis 30 ans a souvent été posée aux communistes. Certains, dans d’autres pays, l’ont fait. Mais en réalité cela a, souvent, accompagné un renoncement ; l’exemple du PCI est le plus marquant. Au final le choix de le garder c’est tout à la fois la volonté d’assumer une histoire et de ne pas rompre avec les combats portés pour l’émancipation humaine. D’ailleurs pourquoi abandonner un nom qui est profondément inscrit dans l’histoire de France, bien avant le congrès de Tours ?

Les racines du Parti Communiste Français plongent profondément dans l’histoire de notre pays et, au-delà, elles trouvent leurs origines dans les combats, millénaires, pour l’émancipation humaine face à la tyrannie, à la barbarie, pour dénoncer et lutter contre les injustices. C’est un combat qui traverse les siècles et qui continuera à les traverser. C’est le combat de celles et ceux qui privilégient le commun sur la cupidité des intérêts particuliers.

C’est un combat permanent, incessant et à l’image de ce que disait Ambroise Croizat : « ne parlez pas d’acquis sociaux, mais de conquis sociaux, parce que le patronat ne désarme jamais. »

Robert Injey

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