

Maintenant, il pense à 2008. « Quand on est candidat ce n’est pas contre quelqu’un, mais pour un projet. Pour gagner. Il n’y a pas de mauvais adversaire, je ne sous-estime pas Jacques Peyrat. Il est d’ailleurs en meilleure position qu’en 2001, car il a fait moins d’erreur durant ce mandat », déclarait Patrick Allemand.
« Nice sera face à un choix et à son destin«
Les militants socialistes niçois doivent choisir leur challenger le 24 septembre prochain. Des débats contradictoires leur seront réservés. Sans surprise, ils opposeront Patrick Allemand, au conseiller municipal et conseiller général, Patrick Mottard. Mais le dépôt des candidatures reste encore ouvert. D’autre part, les débats et les propositions ne seront rendues public qu’à l’automne, après l’élection interne.
Conseiller général de l’opposition, premier vice-président de la région PACA, Patrick Allemand envisage de renoncer à l’un de ses mandats s’il gagne la mairie. Le leader de la gauche azuréenne justifie ainsi sa candidature : « je pense que ma ville mérite tellement mieux que la politique menée par l’équipe municipale UMP en place ». Il veut rassembler les socialistes sur un projet dont la question du logement serait une des priorités. Rassembler ? Largement, oui, et au-delà des formations politiques, même si « il est trop prématuré de parler d’alliance avec le MoDem ». Patrick Allemand le sait, dans les Alpes-Maritimes, « la gauche n’est victorieuse que si elle est rassemblée ».
