

Pierre Antoine Albertini, président du Comité de Soutien des Alpes-Maritimes de Nicolas Dupont-Aignan, candidat « gaulliste » à l’élection présidentielle, précise que cet appel est valable pour tous ceux qui n’ont pas encore obtenu les 500 parrainages. Il insiste sur le fait que parrainer n’équivaut pas à soutenir ou voter pour le « parrainé ». Si Philippe de Villiers (Mouvement pour la France) a annoncé mardi les avoir acquis, José Bové, Olivier Besancenot, Dominique Voynet, Nicolas Dupont-Aignan, Frédéric Nihous ou Jean-Marie Le Pen ont jusqu’à vendredi 18h pour les recueillir. C’est une certitude : ils ne pourront pas tous se présenter.
Pierre Antoine Albertini se montre pessimiste. Il a fait son possible depuis de longs mois mais en vain. Il a sélectionné un panel d’élus du 06 susceptibles d’apporter une signature pour la candidature de « son » candidat. Tâche très difficile voire impossible dans le département. Les élus UMP en toute logique n’ont pas apporté leur signature à un candidat démissionnaire de leur parti. Le parti socialiste a donné la consigne de parrainer uniquement Ségolène Royal. Pierre Antoine Albertini a visé en priorité les élus sans étiquette ou divers droite. Toujours en vain. Il explique : « Je comprends les élus UMP ou PS mais les divers droites ou sans étiquette se mettent eux-mêmes la pression par anticipation. Ils ont tous quelque chose à voir avec le conseil général, sans pour autant que Christian Estrosi soit intervenu, ils anticipent d’éventuelles conséquences ».
Nicolas Sarkozy a annoncé au nom de « la démocratie son intention de se « battre » pour que Jean-Marie Le Pen et Olivier Besancenot aient le nombre nécessaire de parrainages présidentiels pour se présenter. Pas un mot pour les autres prétendants pour figurer au premier tour le 22 avril.
Le président du Comité de Soutien de Nicolas Dupont-Aignan attend passivement vendredi soir. Il espère tout en s’inquiétant. Samedi, il sera au côté du candidat de « Debout la République » soit pour boire le champagne et préparer la campagne soit pour décider des suites à donner au mouvement et réfléchir à un éventuel ralliement. En porte-parole de tous les candidats non officiels, Pierre Antoine Albertini se désole de la publicité des parrainages : « Le fondement du vote c’est l’anonymat. Je ne comprends pas pourquoi les parrainages doivent être rendus public. Le Général de Gaulle ne l’avait pas prévu à l’origine de la constitution.»


