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3 mai 2024

Nicolas Sarkozy devra être le Président du Respect, au-delà des mots…

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sarkozy_044_jpg_pub.jpg Commençons par un rappel historique avec extrait de Nice Premium le lendemain de son investiture : « Depuis quatre ans et son arrivée malicieuse à la tête de l’UMP, il espérait et pas seulement en se rasant être le candidat de la droite réunie. Il est parvenu à cet objectif d’où une certaine émotion, plus ou moins sincère selon l’appartenance politique de l’analyste.
Et si tout avait un commencé à Nice en juin 1975 à Nice ? Nicolas Sarkozy n’a que 20 ans et il assiste aux assises en tant que délégué départemental UDR (Union des Démocrates Républicains). Jacques Chirac, à l’époque Premier Ministre de Valéry Giscard d’Estaing, transmet la parole à Nicolas Sarkozy. Son intervention devant 6000 militants va durer vingt minutes. Il se teste pour la première fois devant un public. Ce fut un succès. Il sait alors qu’il est fait pour ça, qu’il ne craindra pas les grands événements ni la pression populaire et médiatique. Pire : il aimera ça. Cette exposition, ce risque du jugement, décupleront ses forces, ses convictions, l’obligeront à être toujours meilleur. »

Aujourd’hui lundi 7 mai 2007, il n’est plus le candidat de l’UMP mais le Président de la République Française. Une différence importante qu’il devra savoir gérer et apprendre à gérer. Si Nicolas Sarkozy a réellement changé, il y parviendra. Si ce n’est pas le cas… trois points de suspension exprimés par le titre de Libération « Dur ». Il s’est efforcé depuis son intronisation à la tête de l’UMP il y a quatre ans de rassembler derrière son nom au moins 50% des électeurs. Mission accomplie. Il n’a pas eu besoin de changer car la France de Droite espérait un homme comme lui, ferme et déterminé. « Dur » d’imaginer que les 47% d’électeurs n’ayant pas voté pour le candidat UMP puisse accepter pendant cinq ans un Nicolas Sarkozy inchangé par rapport à ses dernières fonctions.

Il a tenté de les rassurer dans les premiers mots de son discours de la Salle Gaveau : « Ma pensée va à Madame Royal, je veux lui dire que j’ai du respect pour elle et pour ses idées dans lesquelles tant de Français se sont reconnus […] Un Président de la République doit aimer tous les Français. » Il poursuit, apaisé et apaisant : « Je veux dire que par delà le combat politique, les divergences d’opinion, il n’y a pour moi qu’une seule France. Je serais le Président de tous les Français, je parlerais à chacun d’entre eux. Ce soir, ce n’est pas la victoire d’une France contre une autre. » Après les mots dans le discours, il faudra prononcer les mots dans ses actes de Président avec prudence, pondération, finesse incarnant le vrai changement du Président Sarkozy. Au-delà des mots, le vœu pieu précédent n’a pas encore été appliqué. Il devra l’être. On a entendu, comme un facheux bémol, hier soir les invités de Nicolas Sarkozy à la Salle Gaveau siffler et huer Ségolène Royal. Irrespect… On a vu des affrontements entre militants anti-sarkozystes et les policiers. On a vu des voitures incendiées. Irrespect démocratique. Nicolas Sarkozy devra trouver les formules pour que ses opposants ne rejettent pas la France du Président Sarkozy. Il devra faire taire, comme hier soir, et pas seulement devant les caméras, tous ses proches partisans qui rejettent la France de Gauche.

Plus qu’un programme et des projets, c’est ce qu’on attendra du Président Nicolas Sarkozy. Un homme qui inculque le respect, qui tend la main et à qui on a envie de tendre la main.

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