Réunies une nouvelle fois le 21 juin, plus d’une centaine de personnes engagées dans l’appel “Nice 2026” poursuivent le travail collectif en vue des élections municipales. Leur objectif : bâtir une autre voie face à Christian Estrosi et Éric Ciotti.
Ils étaient déjà nombreux le 29 avril. Ils l’étaient encore ce samedi 21 juin, rassemblés au CLAJ, à Nice. Depuis le lancement de l’appel “Reprenons la main maintenant !”, la mobilisation s’installe. Militants politiques, acteurs associatifs, citoyennes et citoyens se rencontrent, échangent, débattent. Ensemble, ils veulent créer les conditions d’une alternative municipale crédible à droite et à l’extrême droite.
La volonté est claire : ne pas laisser le champ libre à Christian Estrosi, ni à Éric Ciotti. Les participants pointent une urgence sociale, environnementale et démocratique. Pauvreté, crise du logement, pollution, surtourisme : les constats sont posés. Mais pour eux, l’heure n’est plus seulement à la dénonciation. Elle est à l’action.
“Il ne suffit pas de constater les impasses de la gestion Estrosi. Il ne suffit pas de dénoncer les menaces que représentent Ciotti ou Vardon pour Nice, pour ses habitants et pour la démocratie.” Le message est direct. Il s’agit de proposer un autre projet de ville, fondé sur la justice sociale, l’écologie, la démocratie locale et la solidarité.
Une démarche unitaire en construction
L’unité est un mot clé de cette démarche. Les organisateurs affirment avoir convié toutes les forces de gauche à rejoindre la dynamique. Pour l’instant, ViVA!, La France insoumise et Ensemble! ont répondu présent. Une délégation sera mandatée pour rencontrer les autres formations, encore absentes.
Le processus de co-construction se veut ouvert. Il ambitionne de réunir des propositions venues du terrain. Mobilité, logement, école, culture, transition écologique, paix : les thématiques sont nombreuses. Les participant·es affirment vouloir travailler avec les habitantes et habitants de Nice, sans se contenter d’un programme figé.
“Une dynamique est engagée, reflet de l’attente qui existe au sein de la population niçoise pour ouvrir une autre voie.” L’appel reste ouvert. Ceux qui veulent contribuer à cette construction collective sont invités à rejoindre le mouvement.
