Le candidat identitaire, comme à son habitude, n’y va pas de main morte, mais, cette fois, contre celles et ceux avec lesquels il avait espérer conclure, il y a quelques semaines, une alliance en vue des municipales.
Philippe Vardon de s’expliquer : « Le candidat tête de liste du FN-RBM au Mans est issu du Bloc Identitaire. Fidèle à la ligne qu’elle a toujours exprimée (accueil possible de personnes issues du mouvement identitaire au FN et sur des listes FN, mais pas d’accord de parti à parti) Marine Le Pen a considéré que sa candidature était tout à fait normale, tout comme d’autres viennent du PS, de l’UMP, ou du PCF. »
Pour en tirer ensuite ses conclusions : « Des déclarations qui apportent un nouvel éclairage, localement, sur les déclarations de Mme Arnautu ou M. Nofri, qui déclarait encore récemment dans Direct Matin que les identitaires seraient « racialistes », ajoutant « l’extrême-droite c’est eux ». La réalité est que c’est bien pour de vilaines considérations concurrentielles que M. Nofri (qui est le véritable artisan de la liste Arnautu) a fermé la porte à toute entente et toute ouverture. que ce soit avec Jacques Peyrat, les frontistes « historiques », M. Ripoll, ou moi-même, et a placé uniquement ses amis. »
On peut être du même courant politique mais qu’il est difficile parfois de le remonter…