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22 avril 2024

Municipales à Nice : Jacques Peyrat et son Rassemblement entrent en jeu

Silencieux après la rupture de son alliance avec Jean Icart, Jacques Peyrat a redonné de la voix, et quelle voix. Si la réussite ne sera pas au rendez-vous, ce ne sera certainement pas pour cause du manque d’investissement et d’énergie !


peyrat-12.jpg L’ancien Maire ne cache pas les difficultés à boucler sa liste. Faute d’alliances, ce ne sera certainement pas facile d’être présents au second tour face aux candidats des partis « nationaux: « Trop de listes personnelles ne vont pas dans la bonne direction et favoriseront la dispersion des voix alors qu’il aurait fallu faire le contraire »- dit-il avec clarté.

Une porte reste ouverte pour un éventuel ralliement de Nissa Rebela alors que Jacques Peyrat a confirmé avoir reçu et refusé la proposition d’être le numéro 2 de la liste de Marie Christine Arnautu.

Et pas de vague anti-Estrosi non plus. Là encore une précision de sa part : « Je ne suis pas (plus ?) dans la revanche mais dans la proposition. Oui, je n’ai pas encore digéré son jugement lapidaire de ma gestion : Un champ de ruines. Mais on connait l’homme et son habitude à mentir. D’ailleurs, il continue d’affirmer qu’il n’a jamais augmenté les impôts, alors qu’il l’a fait tout de suite après avoir été élu ! ».

D’ailleurs, dans l’éventualité de son élection, Jacques Peyrat a déjà prévu son premier acte :  » je commanderai un audit pour savoir exactement où nous en sommes dans l’endettement cumulé de la ville et de la métropole » tandis que le deuxième sera de « revoir les conditions d’attribution des logements sociaux, là où il semblerait y avoir une certaine dérive ».

Au delà des engagements qui font partie du menu à prix fixe de tout candidat (sécurité, propreté et proximité… Qui oserait penser et dire le contraire ?) quelques propositions ont le cachet de l’originalité : L’action pour obtenir, sinon dans la cité au moins dans le périmètre métropolitain, une Cour d’Appel et la construction (Pourquoi pas dans la Plaine du Var ?) d’une nouvelle maison d’arrêt en lieu et place de l’actuelle mal positionnée et vétuste.

Pour finir, Jacques Peyrat, supporté par le président régional du Parti de la France, M. Jean-Claude Frappa, a précisé toute son adhésion à l’interdiction du cumul des mandats :  » Celui qui veut faire de la politique politicienne doit avoir une charge nationale. La ville doit être destinataire d’une gestion territoriale et son maire dialoguer avec qui représente les institutions nationales, qu’elles soient de droite ou de gauche ».

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