

A la question : pourquoi maintenant et pas avant ? Est-ce que tout débat d’idées, mouvement de réflexions étaient impossible sous l’ère Chirac ? Eric Besson revêt alors sa casquette gouvernementale : « Le gouvernement débat contrairement à ce qui peut être dit. Les discussions menées par François Fillon sont très ouvertes. » Le Secrétaire d’Etat justifie son assentiment avec Matignon : « Je suis lié par la solidarité gouvernementale ». Les Progressistes, eux, sont moins liés et devront et pourront apporter nuances et réserves. Ils s’affirment dans la majorité présidentielle. Le préambule à leur texte fondateur ne trompe pas : « Aujourd’hui, nous nous inscrivons dans la majorité présidentielle. Parce que Nicolas Sarkozy a su incarner pendant la campagne présidentielle et depuis son élection le mouvement et la réforme, abandonnant à la gauche l’immobilisme ou le refus de la réalité. Nous avons donc fait le choix du mouvement et nous l’assumons pleinement. » De plus, Nicolas Sarkozy, Président de la République, en leur rendant visite le 8 novembre et pour fêter ses six mois de présidence, leur a donné toute sa confiance et son soutien.
Les progressistes inauguraient lundi à Nice la première antenne en région de leur mouvement. Eric Besson a ainsi intronisé Marc Benveniste. Il devient le référent azuréen des Progressistes. Présent dans le passé sur la liste de Patrick Mottard mais aussi directeur de cabinet adjoint de l’ancien maire Jean Paul Baréry mènera les Progressistes dans les Alpes Maritimes. Il essaiera de gonfler leur rang et invite tous ceux qui aiment débattre à rejoindre ce nouveau mouvement. « On a vocation à enrichir le débat et comme le dit Nicolas Sarkozy : et que chacun reste ce qu’il est. »
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