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19 avril 2024

Des cantonales pas comme les autres à Nice et sur la Côte d’Azur

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Comme si on voulait une nouvelle fois se démarquer de l’ensemble de la politique nationale, la ville de Nice et le département des alpes-Maritimes n’ont encore pas fait « comme les autres » puisque les urnes azuréennes ont consacrés en majorité des candidats UMP talonnés toutefois par les candidats du Front National. Le Parti Socialiste est le grand perdants de ces cantonales qui risquent fort de faire bouger les lignes au sein du PS local.

cantonales-6.jpg Si on s’attendait tout de même à la victoire des candidats de la majorité municipale niçoise, Nice Ensemble, ainsi que des deux rescapés de la gauche niçoise, Patrick Mottard PRG) et Jacques Victor (PCF), tous les doutes étaient permis pour le 14ème canton de Nice qui avait la particularité d’être le seul à ne pas présenter de candidat frontiste au second tour. Le choc municipal à vocation départementale aura finalement tourné à l’avantage de Dominique Estrosi-Sassone qui, après avoir sorti l’ancien Maire Jacques Peyrat au premier tour, écarte le conseiller général sortant au second. Un bel exploit qui confirme le statut de celle qui, de fait, démissionnera de son poste de conseillère régionale pour se consacrer à son nouveau mandat.

Pour les autres candidats de la majorité municipale, tous les voyants sont au vert même si certains comme Daniel Benchimol ont eu très chaud alors que d’autres comme Olivier Bettati ont survolés les débats avec près de 65 % des suffrages. Même son de cloche à gauche avec une victoire aisée pour Patrick Mottard alors que Jacques Victor ne voit le candidat FN qu’à deux cent petites voix derrière lui. Bref, pas de grandes surprises côté résultats mais une indication claire dans l’ensemble des cantons avec une montée en puissance du Front National qui, certes battus dans l’ensemble de ses seconds tours dans les Alpes-Maritimes, réalise des scores élevés et parfois avec des candidats très peu connus de la scène politique locale. Est-ce là une des recettes du succès de l’extrême droite azuréenne ?

Reste maintenant à tirer les enseignements de cette élection locale, ultime tremplin vers une prochaine présidentielle faisant déjà frémir les sondages et autres prédictions. Une fois de plus, les Alpes-Maritimes ont montré qu’elles étaient le fidèle bastion de l’UMP mais à la différence près que son patron local, Christian Estrosi, annonce une nouvelle couleur en fustigeant une stratégie nationale qui n’est pas la sienne la qualifiant de « machine à perdre » alors que dans son département et sa ville les résultats démontrent le contraire. A suivre…

Côté socialiste, la déception était grande hier dans les rangs d’un Patrick Allemand qui ne peut que se rendre à l’évidence avec la perte d’un quatorzième canton sur lequel le PS azuréen comptait beaucoup. Ici aussi la tendance nationale ne s’est pas confirmée et les jours qui viennent devront servir à analyser le pourquoi de cette défaite et surtout trouver les solutions pour essayer de faire mieux la prochaine fois.

Reste le Front National qui, sans réelle plateforme de lancement départementale et une nouvelle organisation fraichement mise en place pour cette dernière échéance électorale, doit faire avec ses bons résultats de premier et du second tour et essayer de se construire une véritable « identité locale ».

Rendez-vous est donc pris dans les urnes pour la prochaine élection présidentielle !

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