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3 mai 2024

Anticor fait sa révolution éthique en passant par Nice

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anticor-2.jpg De nombreuses personnalités étaient présentes pour le lancement parisien : Éric Halphen (président du comité de parrainage d’Anticor), Christiane Taubira (députée PRG), Corinne Lepage (ancienne ministre, présidente de Cap 21), Michel Hunault (député UDF), Yann Werhling (ancien porte-parole des Verts), Mourad Ghazli, membre du bureau exécutif du Parti Radical-UMP, Thierry Beaugé (administrateur de Transparency France), ainsi que de nombreux maires et élus locaux, responsables associatifs acteurs de la lutte anticorruption, avocats, magistrats, auteurs de blogs, journalistes d’investigation, etc.

Anticor prône notamment le non-cumul des mandats et des fonctions ; l’inéligibilité définitive des élus condamnés pour délits financiers ; le renforcement des chambres régionales des comptes et l’élargissement de leur saisine ; la suppression de l’amnistie des délits financiers…

Dans le cadre de sa campagne, Anticor va partout en France présenter ses propositions à travers des meetings régionaux, des distributions de tracts et des conférences de presse. L’association a également adressé une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle dont les réponses seront rendues publiques le 28 mars prochain.

Séverine Tessier a bien insisté sur le fait que son association est « contre la corruption mais aussi contre le « tous pourris » ! ». C’est pourquoi, Anticor soutient une dizaine de candidats aux élections législatives. Dans les Alpes-Maritimes, la présidente annonce qu’« afin de donner une visibilité à ceux qui font honneur à la Politique, et pour remplacer la prime à la casserole par la prime à l’éthique, Anticor soutient, dans la 3e circonscription, la candidature d’Élodie Jomat (PRG et PS) qui milite activement au sein d’Anticor depuis plusieurs années ».

anticor.jpg Jean-Christophe Picard et Jean-François Knecht, responsables d’Anticor 06, ont ensuite présenté les objectifs de leur groupe local : organiser des réunions publiques pour sensibiliser les citoyens, collecter les informations pour les relayer à Anticor et, le cas échéant, saisir les autorités compétentes.

Enfin, Jean-François Knecht a fait un tour d’horizon des nombreuses « affaires » locales actuellement en cours. Il s’est étonné d’avoir dû, à plusieurs reprises, saisir lui-même le Procureur de la République en lieu et place du maire de Nice ou du président de la CANCA, comme dans le récent scandale de la Mission locale communautaire.

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