OGC Nice : Paris tenu !

Il ne fallait donc pas arriver en retard pour ne pas manquer le coup d’envoi donné par L’association Sian d’Aqui, SOS Racisme et un Julien Lepers qui ne posa aucune question aux champions. L’opération « Touche pas à mon foot » sensibilisait au problème de la violence dans les stades alors que les 22 acteurs pénétraient sur la pelouse d’un Ray bien garni.

Il ne fallait pas arriver en retard non plus pour voir Vahirua bien servi par Rool ouvrir la marque dès la première minute de jeu d’une superbe volée extérieure sur laquelle Landreau ne peut absolument rien. 1-0 après une minute de jeu, les spectateurs niçois n’en demandaient pas autant et commença un jeu attaque-défense dans lequel les parisiens, dans le rôle d’attaquant, se montraient trop brouillons. Seul Luyindula toucha le montant des buts gardés par un impeccable Lloris et une légère pluie d’avertissement tomba en fin de première période sur Rool, Armand et Balmont. Les deux équipes rentrèrent aux vestiaires sur ce score défendu bec et ongle pas des aiglons à 45 minutes d’un grand soulagement.

Finalement le seul retard excusable par la queue interminable à la buvette pour le pan bagna (et l’ouverture d’une seconde buvette dans les tribunes, c’est du luxe ?) est celui du début de seconde période qui voient les niçois développer un jeu plaisant mais toujours inefficace côté tableau d’affichage. Vahirua sort sous les ovations du public qui scande son nom et laisse sa place au brésilien Ederson. Le stade a même cru un instant au second but par Koné mais sa tentative réussie a été justement invalidée pour un hors-jeu de position. Chacun regarde sa montre ou le tableau électronique qui marque encore 20 minutes à tenir. Le match s’emballe et les actions se suivent sans vraiment trop se ressembler.

Après les avertissement, ce sont les cadeaux qui pleuvent sur le rectangle vert niçois et Varrault offre un fantastique occasion a Pauleta d’égaliser sur une haserdeuse relance dans l’axe à l’intérieur de sa surface et incroyable… mais vrai, le portugais ne cadre pas son tir à moins de 10 mètres des buts de Lloris toujours vigilant. Les occasions pleuvent à présent mais aucune n’aura fait mouche dans les forteresses gardées par deux des meilleurs gardiens du championnat de Ligue 1.

Plus que deux minutes et tout un stade soufflera. Ederson rentre dans la surface parisienne, accroché par Traoré il obtient un penalty tiré par le vaillant Koné. le petit lutin rouge et noir s’élance, frappe mais Landreau rappelle à chacun qui est l’un des experts nationaux de l’arrêt de penalty. 4 minutes d’arrêts de jeu et les parisiens jettent toutes leurs forces dans la bataille niçoise. Une belle parade du portier niçois sur un coup franc de Gallardo et M. Bré porte une dernière fois le sifflet à sa bouche pour sceller définitivement les trois points d’une victoire tant espérée.

Toujours 17ème mais avec une avance plus confortable de 5 points sur Troyes qui a partagé les poins chez lui contre Rennes (2-2), les hommes d’Antonetti ont une nouvelle fois gagné une finale avant d’en jouer deux autres dans quelques jours dans le Nord contre Lens qui a perdu à Lyon (3-0) puis la réception de Le Mans pour le dernier acte de la saison 2006-2007 de Ligue 1 .

Non vraiment, il ne fallait pas arriver trop tard ce soir au Stade du Ray !

LE FILM DU MATCH

Stade du Ray : OGC Nice – Paris SG : 1-0 (mi-temps 1-0)

12.271 spectateurs

But pour Nice : Vahirua (1′)

Cartons jaunes : Rool, Laslandes, Balmont à Nice ; Armand à Paris

Nice : Lloris – Fanni, Abardonado (c), Apam, Varrault – Echouafni, Balmont, Rool (Diakité, 67ème) – Vahirua (Ederson, 54ème) – Koné, Laslandes (Bellion, 91ème)

Paris SG : Landreau – Mendy (Yepes, 84ème), Rozenhal, Traoré, Armand – Clément, Cissé (c ; Gallardo, 59ème), Rothen – Diané (Rodriguez, 72ème), Pauleta, Luyindula