

Le corse va former son commando
« Il faut très vite se remettre tous en question. Il est impératif de mettre en oeuvre un esprit commando pour assurer le maintien. Dans ce club, il y a des mines partout. Il faut le savoir. Et je suis capable d’y résister. Je prendrai mes responsabilités le 2 janvier, date de la reprise. Je veux dire par là que je constituerai alors un véritable commando. Dans notre situation, nous avons besoin de joueurs performants, d’hommes, pas de pleurnicheurs. Ceux-là, il faut les éliminer. » Frédéric Antonetti n’a pas pour habitude de peser ses mots et la rentrée sportive au sein de la maison rouge et noire risque fort d’être bien chaude et les comptes devraient être faits à défaut d’être entièrement réglés.

Côté dirigeants, je t’aime…moi non plus
Entre les fameux pleurnicheurs et « ceux qui mettent des bâtons dans les roues », Antonetti aura fort à faire pour rebâtir une confiance fortement écornée par toutes les dernières contre-performances et, de plus, il devra faire face à des inimitiés non dissimulés de la part d’autres dirigeants et techniciens niçois qui selon lui « se réjouissent quand nous perdons. ».
Ambiance morose donc dans une club qui aurait bien besoin de retrouver des couleurs avant d’entamer un parcours plutôt rude en championnat comme en Coupe de France où les niçois rendront visite à Créteil pour commencer l’année puis ce sera le retour à la réalité du championnat avec un déplacement périlleux à Nantes pour un match qui vaudra son pesant de points. La suite n’est pas plus simple avec la réception de Toulouse, un voyage à Lyon, les venues de Bordeaux et de Troyes au Ray avant d’aller à Valenciennes. Programme chargé donc pour une équipe qui se devra d’éviter à tout prix les défaites pour espérer sortir le plus rapidement possible de la zone rouge synonyme de relégation.
Reste que le Gym’ aurait bien besoin d’un véritable audit à tous les étages car si on peut blâmer certains joueurs pour leur manque de conviction, il ne reste pas moins que certains secteurs du club azuréen sont en aussi piteux état que leur antre du Ray. Un marketing à l’emporte pièce, une relation chaotique entre le groupe Pro et l’association sportive chargée de gérer les équipes de jeunes et une fâcheuse tendance à se prendre les pieds dans le tapis du recrutement sont aussi les raisons qui font que la machine niçoise s’est brusquement grippée après une dernière saison pourtant prometteuse.

