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25 avril 2024

OGC Nice – FC Metz : les Aiglons enchaînent !

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Le Gym s’est offert un second succès en trois jours en dominant la lanterne rouge (3-1). Malgré le score flatteur, Nice n’a pas été étincelant. Mais les trois points suffisent.


L’occasion de confirmer pour grimper au classement était belle. Nice l’a saisie, dans le froid d’un samedi d’hiver. Dans une Allianz à l’air piquant, tout ne fut pas parfait, mais l’essentiel fut assuré, grâce à des réalisations de Plea, Balotelli et Saint-Maximin, qui composèrent le trio offensif du 4-3-3 concocté par Lucien Favre au coup d’envoi.

Avec Tameze en sentinelle, Seri et Lees-Melou en relayeurs, l’option sembla résolument offensive et visa à faire exploser la lanterne rouge. Celle-ci se présenta dans un 4-3-3 solide, évolua bien haut sur le pré, laissa des espaces dans son dos, mais n’explosa pas. Au contraire, elle fit preuve de cohérence, malgré la défaite.

Durant la première moitié de la rencontre, les Rouge et Noir se procurèrent d’abord de timides opportunités, mais la touche finale manqua de parachever de beaux mouvements collectifs. Plea, qui partit à gauche et repiqua régulièrement, n’appuya pas assez son premier essai (4’), enleva trop son second (16’). Balotelli, parfaitement lancé par le numéro 14 précédemment cité, vit son petit extérieur du pied dévié par Kawashima (10’) et son intérieur repoussé par ce même portier (26’). La possession et les piques laissèrent augurer le meilleur.

Celui-ci ne tarda pas à arriver, puisque les premières étincelles finirent par faire démarrer un joli feu. Sur un superbe mouvement initié par St-Maximin, Souquet déboula comme une balle, côté droit, pénétra dans la surface, prit son temps, puis servit Plea en retrait. Après un premier tir détourné par Balliu, le natif d’Ascq ne s’affola pas, contrôla et croisa sa frappe du gauche d’une manière imparable (1-0, 26’).

Le plus dur sembla fait. Le chemin vers le succès tracé. Une faute de concentration collective, deux minutes après l’ouverture du score, vint pourtant effacer l’avantage local. Renaud Cohade déposa une merveille de centre sur la tête de Nolan Roux, dont la reprise ne laissa aucune chance à Benitez (1-1, 28’), et tout fut à refaire. Les quelques tentatives lointaines des Grenats prouvèrent également que le danger n’était jamais bien loin.

DÉVIATIONS GAGNANTES

Une frappe dangereuse de Niane, dès le retour des vestiaires, bien repoussée par Benitez, le confirma. Tout comme une action où Marlon déséquilibra Roux dans la surface niçoise, mais où le jeu se poursuivit. Inquiété par son visiteur, Nice s’en remit à sa star pour reprendre l’avantage. Alors qu’il ne livra pas sa meilleure copie dans le jeu, Super Mario délivra finalement les siens sur un coup franc des 25 mètres, frappé au-dessus du mur, dont la trajectoire fut bouleversée par le coude de Niakhate (2-1, 56′).

La récente période compliquée ayant sûrement laissé quelques traces – qui ne s’effaceront qu’avec le temps et les points -, l’avantage ne permit pas aux locaux d’évoluer « libérés ». Du coup, les Messins crurent longtemps en leur chance. Attaquèrent d’une manière désordonnée, mais attaquèrent tout de même.

La tension retomba réellement lorsqu’Allan Saint-Maximin mit un terme au suspense. Lancé, l’ailier chercha le duel avec Assou-Ekotto, s’excentra et déclencha du droit. Déviée par le latéral camerounais, sa frappe termina sa course dans le petit filet de Kawashima (3-1, 71′).

Dès lors, les Aiglons purent s’acheminer tranquillement vers leur deuxième succès de la semaine. Succès qui leur permet de prendre de la distance sur la zone chaude et de réintégrer le milieu de tableau.

PAROLES, PAROLES…

Lucien Favre : Ce soir, ça me suffit. C’est un soulagement. On a enchainé 6 points, 2 victoires. Ça fait du bien. Mais on est conscient du reste. Metz a eu des occasions, mais sur leurs 4-5 derniers matchs que j’ai regardés, ils en ont eu aussi, à part contre Marseille où ils n’en ont qu’une grosse. Ce soir ils n’en ont pas eu beaucoup mais ce qui me gêne c’est le but qu’on prend. On le voit arriver. On s’offre à eux, on se fait contrer, il y a un centre et on se retrouve en infériorité numérique dans la surface.

Pierre Lees-Melou : C’est positif. On avait l’ambition de prendre 6 points cette semaine, on les a pris. Même si la manière n’est pas forcément celle que l’on voulait, on ne va pas faire la mauvaise langue. Maintenant, on continue à travailler et on regarde le match de jeudi, puis celui à Nantes. On a fait 2 victoires consécutives, on ne va pas dire qu’on va finir dans les 3 premiers. Nous allons mieux, mais nous reculons toujours trop quand nous marquons, il faut régler ce souci. Il faut être encore plus joueur pour essayer de tuer les matchs et de ne plus avoir peur jusqu’à la dernière seconde. Mais il y a du positif.

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