En battant les Verts de Saint-Etienne 2 buts à 0, le samedi 26 février dernier, au stade Geoffroy-Guichard, l’OGC Nice a fait mentir tous les pronostics. Et après la 25e journée de Ligue 1, les Aiglons s’éloignent de la zone de relégation avant d’aborder un mois de mars décisif.

Le tour de magie de Coulibaly
D’ailleurs, l’occasion la plus franche de la première période est à mettre à l’actif de David Bellion qui envoie le ballon heurter le montant droit des cages de Jérémy Janot, le portier stéphanois. Sereins et surtout bien positionnés en défense, les hommes d’Eric Roy ont su ensuite laisser passer l’orage vert de la première mi-temps pour finalement se montrer plus dangereux dans la seconde, surtout sur les phases arrêtées. Et cette soudaine accélération a fini par payer lorsque le latéral droit niçois, Kafoumba Coulibaly rate son centre qui se transforme en tir dans la lucarne gauche de Janot. « Je n’ai vraiment pas fait exprès. Je voulais centrer très fort au premier poteau », avouait-il à la fin de la rencontre. Toujours est-il que cette frappe involontaire de l’international ivoirien s’est métamorphosée en but digne du top 5 de fin de saison.
La suite, les Verts l’ont vécu un peu comme un calvaire. Forcés de faire rentrer du sang frais offensivement, les coéquipiers de Dimitri Payet, entré en cours de jeu, font leurs trois changements réglementaires. Et la blessure du défenseur central stéphanois Sylvain Marchal oblige la formation forézienne à jouer à dix contre onze durant les dix dernières minutes. Une supériorité numérique qui suffit aux Niçois pour doubler le score par l’intermédiaire d’Anthony Mounier en fin de match.
Février sauvé, mars compliqué
Au final, l’OGC Nice ressort du Chaudron avec les trois points, et c’est Saint-Etienne qui a connu « l’enfer vert » lors de cette 25e journée de Ligue 1. Trois points précieux puisque dans le même temps, le RC Lens perd à Rennes (0-2) et Monaco marque le pas à domicile contre Caen (2-2). Au classement, les Niçois sont désormais quinzième et compte quatre longueurs d’avance (29 points) sur ses concurrents directs virtuellement relégables. Un bon bol d’air salutaire avant d’attaquer son quart de finale de Coupe de France contre Reims le 1er mars, et les réceptions successifs de Lens et d’Auxerre (respectivement les 5 et 12 mars prochains), trois rendez-vous déterminants pour l’avenir des Aiglons.
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