À moins de 48 heures du choc contre Benfica, l’OGC Nice a dévoilé le nouvel habillage de son stade, l’Allianz Riviera. Une identité niçoise qui descendra des gradins pour soutenir les Aiglons cette saison.
L’OGC Nice affronte les Portugais du Benfica Lisbonne, ce mercredi soir (21 heures) pour le compte du match aller du tour préliminaire de Ligue des Champions. Ce lundi matin, c’était l’occasion pour le club niçois de présenter le nouvel affichage du stade. Des travaux réalisés ont été réalisés durant l’été. Certains ajustements comme des bâches et un drapeau étaient déjà visibles depuis l’autoroute, ces derniers jours.
Des couloirs personnalisés
Des changements visibles pour les joueurs dès lors arrivés au stade. Les couleurs du club sont mises à l’honneur sur les premiers murs après la porte. Le premier est « Mefi », l’aigle emblématique de la ville. Une fresque en l’honneur de Kevin Anin, joueur emblématique du club, est affichée sur le mur opposé. « Un joueur qui représentait toutes les valeurs du club […] même s’il n’a jamais pu jouer dans ce stade » sont les mots d’un membre du club. En pénétrant davantage dans l’enceinte, c’est la ville de Nice qui est affichée. « La promenade des Anglais », « le Vieux-Nice », « I LOVE NICE », le port, toutes les références de la ville sont présentes.
Les piliers et sorties d’escaliers redessinés
Au 1er niveau, tous les piliers visibles du stade ont été redécorés. Une dizaine de symboles marquant la ville niçoise sont affichés sur les différents piliers. Le roi du Carnaval de Nice, « Méfi », un canon, un château, un supporter avec son écharpe tendu. Des petits changements qui permettent de reconnaitre immédiatement l’identité niçoise.
Les sorties des escaliers menant au deuxième niveau sont recouvertes d’œuvres de street art. Le groupe « Whole Street », un collectif d’artistes niçois, est à l’origine de ces décorations. OTOM, l’un des artistes, explique la volonté du groupe derrière ces graffitis, haut en couleur. « L’objectif, c’était de donner un espace à la culture niçoise, dans un lieu mythique et significatif pour chaque Niçois. On ne voulait pas parler de football, c’est pour cela que, dans la tribune SUD, ce ne sont pas nos œuvres, mais celles du groupe de la Populaire Sud. »
Un nouveau président « ravi de ce projet »
Avec le départ de Jean-Pierre Rivère dans les prochaines semaines, c’est Fabrice Bocquet, son successeur, qui a expliqué les raisons de ce nouvel habillage. « Ces changements ne sont qu’un début et ne constituent en aucun cas une finalité. » L’ habillage est marqué par une nouvelle bâche qui couvre les sièges du troisième anneau de la tribune Garibaldi. Cela fait suite à l’annonce de la réduction de places pour cette saison (27 000 au lieu de 33 000).
Si certains des supporters niçois ont espéré que les sièges du stade deviennent noirs et rouges, cela n’est pas le cas. Le néo-président niçois explique ce choix. « Cela coûte plusieurs millions, et pour nous, ce n’était pas le choix prioritaire à faire. […] de toute façon, l’objectif est que le stade soit à guichet fermé à chaque match et qu’on ne voie aucun siège vide. »
Un nouvel affichage que certains niçois ont pu apercevoir, eux qui étaient présents pour l’entrainement ouvert au public. Un soutien primordial pour les Aiglons, à seulement quelques heures d’un match, qui s’annonce déjà capital pour le reste de la saison.
