

Est-ce que dans l’esprit de chacun il est encore clair que la base de leur travail quotidien s’appelle « Football » et qu’ils ont la chance formidable de gérer celui de leur club comme de leur ville ?
Un Président, au demeurant avec de bons résultats en moyenne, viré comme un malpropre revient tel le phoenix après un rocambolesque épisode tragicomique, on porte plainte en justice au sein d’une entité, on se chamaille par voie de presse ou de connaissances communes. Une véritable cour de récréation pour adultes au milieu de laquelle se trouve aussi un ballon. Et même si ce sport est « comme on dit » pourri par l’argent, la violence ou autres magouilles, il reste d’abord un jeu et en tant que tel doit être la source de toute passion. Certes, l’arrivée de Franck Giudicelli semble avoir humaniser l’entourage du club mais les tensions plus palpables de jour en jour gangrènent l’essence qui fait d’un club qu’il est mauvais ou bon. A quelques jours du derby à Marseille et de la réception des voisins monégasques, c’est certainement ce qui va faire du bien aux troupes d’Antonetti qui ont déjà avalé pas mal de sottises depuis le début de la saison.

Côté politique, qui sont pourtant les grands financeurs du club, pas de réactions et encore moins de prises de position ou de décisions afin de tenter de ramener un semblant de calme et surtout la raison à des énergumènes qui ont pour seul et unique moteur une ambition aussi démesurée que leur ego. Côté conseil d’administration, calme plat à l’horizon qui, il est vrai, semble presque préférable que le dernier tintamarre ressemblant à une montagne qui accouche d’une souris.
Heureusement, il reste le terrain et là, il faut dire que les hommes en place font, eux, leur travail et le dernier résultat nul obtenu face à Rennes avec un effectif lourdement amoindrie est une nouvelle preuve du renouveau d’aiglons qui se remplument à chaque sortie.
Une chose est bien certaine, à Nice, le douzième homme ce ne sont pas les dirigeants du club !

