Un épisode de pollution atmosphérique touche le département. Les autorités appellent à la vigilance et diffusent une série de recommandations à destination de tous les publics.
Depuis la matinée du jeudi 19 juin 2025, une concentration importante d’ozone est observée dans l’air des Alpes-Maritimes. Ce pic de pollution est lié aux températures élevées et à un fort ensoleillement, des conditions qui favorisent la formation d’ozone par réaction photochimique.
Face à cette situation, la préfecture déclenche l’alerte de niveau 1 à compter du vendredi 20 juin. Ce niveau correspond à un dépassement du seuil d’information pendant deux jours consécutifs. Il entraîne la mise en œuvre de mesures sanitaires et comportementales.
Des gestes à adopter pour limiter les risques
La procédure d’alerte implique l’application de recommandations pour l’ensemble de la population. Elle vise à réduire les expositions aux polluants, notamment chez les personnes sensibles ou vulnérables.
Le grand public est invité à limiter les efforts physiques, à l’intérieur comme à l’extérieur. Une attention particulière est demandée vis-à-vis des personnes âgées, des enfants, des femmes enceintes et de celles atteintes de pathologies respiratoires ou cardiovasculaires. Dans tous les cas, l’aération des locaux est conseillée, au moins 10 minutes par jour.
Les transports sont également ciblés. Les autorités demandent de baisser la vitesse de 20 km/h sur les axes routiers, sans descendre en dessous de 70 km/h. Il est aussi recommandé de privilégier le covoiturage, les transports en commun ou les modes de déplacement non polluants. Les trajets courts sont à favoriser, et les déplacements non urgents peuvent être reportés.
Les activités agricoles doivent elles aussi s’adapter. Les épandages de fertilisants et les travaux de sol sont à repousser. L’usage de solvants organiques ou d’outils non électriques est également déconseillé.
Dans le secteur industriel, les exploitants d’installations classées sont appelés à respecter les prescriptions spécifiques prévues en cas de dépassement du seuil d’alerte. Ces règles sont inscrites dans les autorisations d’exploitation.
Enfin, le brûlage de végétaux à l’air libre reste interdit, et la maîtrise de la température dans les bâtiments est encouragée pour limiter le recours à la climatisation.
Une procédure qui pourrait évoluer
La carte de vigilance publiée par la préfecture montre une évolution de la situation entre le 19 et le 20 juin. Le département des Alpes-Maritimes, initialement en simple procédure d’information, passe en alerte de niveau 1. Le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône passent quant à eux en alerte de niveau 2.
L’évolution des concentrations en ozone sera suivie de près dans les jours à venir. En fonction des relevés, la procédure d’alerte pourrait être prolongée ou renforcée. Le préfet appelle à la responsabilité de chacun pour limiter l’émission de polluants et préserver la qualité de l’air.
Pour en savoir plus sur les recommandations en vigueur, le site d’AtmoSud centralise les informations relatives à la qualité de l’air et aux consignes à suivre selon les niveaux d’alerte.
