À l’occasion de la 24e édition des Entreprenariales, l’UPE06 a réuni dirigeants, experts et jeunes entrepreneurs à l’Allianz Riviera. Un rendez-vous économique majeur, rythmé par des conférences, ateliers et rencontres inspirantes, sur fond de transmission de présidence.
Associations, entreprises et réseaux professionnels ont présenté leurs projets à fort impact social ou environnemental. Parmi eux, quatre structures encore peu connues du grand public, mais qui méritent toute notre attention.
APREH, pour une société plus inclusive
Association implantée depuis plus de 60 ans dans les Alpes-Maritimes, l’APREH (Association Pour la Réadaptation et l’Épanouissement des personnes Handicapées) accompagne les personnes en situation de handicap tout au long de leur vie. Présente sur 28 établissements dans le département, elle propose des services d’hébergement, d’activités de jour et de suivi éducatif dès le plus jeune âge.
Charlène Weber, chargée des ressources humaines, résume leur mission :
« L’idée, c’est d’aider les personnes en situation de handicap, là où il y a peu d’accompagnement, pour les soutenir dans leur quotidien. »
L’association innove aussi dans ses méthodes de recrutement, en participant à des salons et en adaptant ses projets aux besoins du terrain.
Femmes Chefs d’Entreprises, un réseau pour ne pas rester seule
Depuis 75 ans, l’association Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) fédère des dirigeantes de tous secteurs pour promouvoir l’entrepreneuriat au féminin. Présente chaque année au salon, elle couvre un vaste territoire allant de Théoule à Villeneuve-Loubet.
Cécilia Moisé, membre active, rappelle l’essence de leur action : « le but, c’est de représenter les femmes dans l’entrepreneuriat et de les accueillir pour qu’elles ne soient pas seules face à leurs problématiques.«
En plus du réseautage, FCE prend aussi part à la vie publique en siégeant dans des instances comme les prud’hommes ou les tribunaux. Des soirées thématiques sont organisées chaque mois dans chaque délégation, pour échanger dans un cadre convivial.
RégenEco, l’écologie appliquée au quotidien
Fondée il y a deux ans par Katy Gaubert, RégenEco est une entreprise à mission installée dans les Alpes-Maritimes. Son objectif : aider les professionnels et collectivités à mieux trier leurs biodéchets, tout en réduisant le gaspillage alimentaire et l’impact environnemental du traitement.
« J’ai voulu mettre mes compétences au service du vivant, de l’écologie, du bon sens« , explique la cheffe d’entreprise, dont le parcours mêle gestion de projet et accompagnement d’entreprise.
Partant du constat que les obligations légales en matière de tri des déchets sont encore peu accompagnées sur le terrain, elle a imaginé des solutions simples et locales, limitant les coûts et les transports inutiles. Restaurants, entreprises ou institutions : les clients sont variés, mais tous ont le même besoin d’un tri efficace et durable.
« La gestion des biodéchets, c’est un vrai sujet ici. Et c’est encore plus difficile dans un secteur très masculin et très politique« , confie-t-elle. RégenEco couvre aujourd’hui les départements 06 et 83, en partenariat avec des acteurs locaux.
DX Groupe – STME : la transition énergétique à visage humain
Installé à Grasse, DX Groupe regroupe plusieurs entreprises engagées dans la transition énergétique, notamment STME SUN and GO (solutions photovoltaïques, bornes de recharge) et STME FIRE (protection des bâtiments). Fondé il y a 24 ans par Jean-Pascal Decroix dans son garage, le groupe emploie aujourd’hui 70 personnes et réalise dix millions d’euros de chiffre d’affaires. »On travaille surtout dans les métiers du bâtiment technique : chauffage, ventilation, climatisation, plomberie, électricité« , détaille le PDG.
L’entreprise est également engagée dans la conversion des stations de ski en destinations « quatre saisons » et s’illustre par son implication locale, avec 20% d’alternants et une politique de recrutement tournée vers le territoire.
Au cœur de leur démarche : une double ambition.
« Il faudra utiliser l’IA pour être performant, mais il ne faut pas perdre l’humanité. L’essentiel reste la communication humaine, de salarié à salarié, de dirigeant à alternant« , insiste Jean-Pascal Decroix.